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Par Mathieu - Le 30 juin 2015

Nous avons rencontré Alexandre et Olivier, les deux fondateurs de la maison Wall Editions.

Parce qu’on est plus forts à plusieurs, j’avais pensé à une sorte de collectif d’artistes que je pourrai distribuer parmi mes propres œuvres.Olivier

Qui se cache derrière Wall Editions ?

Olivier : Deux amis ! Alexandre et moi nous connaissons depuis quelques années maintenant ! On a pas mal de points communs, ainsi qu’une vision similaire de l’art et de l’entrepreneuriat. On a donc voulu approfondir notre camaraderie au-delà des soirées arrosées pour créer un vrai projet commun ! On a par ailleurs un parcours avec des qualités assez complémentaires.
Je suis Graphiste et passionné d’art. Je m’occupe de démarcher les artistes, du design graphique de Wall Editions, ainsi que de créer des illustrations à éditer.

Alexandre : C’est l’aboutissement d’une passion qui s’est concrétisée avec Olivier par cette alliance. De mon côté, j’ai fondé le site Tuxboard.com en 2007, devenue une référence dans l’infotainment et le divertissement. Chez Wall Editions, je suis responsable de la partie marketing / communication.

Le "Son of Darkness" d'Eric Fan

Quelle est l’histoire de votre marque ?

Olivier : Je suis illustrateur depuis maintenant une dizaine d’années. Mais j’ai souvent eu cette frustration d’avoir du mal à me faire éditer ou distribuer. L’auto-édition a alors toujours été une idée qui m’a trotté dans la tête, car seul gage d’indépendance. Et parce qu’on est plus forts à plusieurs, j’avais pensé à une sorte de collectif d’artistes que je pourrai distribuer, parmi mes propres œuvres. En fait, pour dépasser le problème de l’édition, j’ai fini par vouloir être éditeur !
Mais je ne me sentais pas de vivre cette aventure seul, alors j’ai laissé le projet en stand-by… J’en ai parlé par hasard à Alexandre, il y a 3 ans de cela, et miracle, il a été totalement emballé ! J’avais trouvé mon associé.

Le plus long a été de convaincre des artistes de se lancer avec nous, dans cette maison d’édition encore inexistante ! On aura mis un peu moins d’un an en tout.Alexandre

Combien de temps avez-vous mis avant de vraiment vous lancer ?

Olivier : Tout a été relativement vite, malgré quelques lourdeurs administratives qu’on ne peut éviter lorsque l’on crée son entreprise… Étant donné qu’on avait déjà posé les fondations, Wall Editions s’est très vite mis sur pied.

Alexandre : Le plus long a été de convaincre des artistes de se lancer avec nous, dans cette maison d’édition encore inexistante ! On aura mis un peu moins d’un an en tout. En Février 2014, Wall Editions proposait ses premières affiches !

Qui réalise les affiches ? Et comment sont-elles fabriquées ?

Olivier : Des artistes du monde entier sont présents chez nous. Ce sont surtout des illustrateurs que nous avons découverts sur le web. Nous contactons ceux qui correspondent à nos inspirations, et nous croisons les doigts ! Une quinzaine d’artistes nous ont rejoints pour le moment.

Alexandre : Olivier est notre expert artistique et c’est lui qui nous a créé les dernières œuvres que nous proposons. On échange tous les deux avant qu’il ne se lance dans ses dessins. Il a un talent incroyable qui est reflété par le nombre de ventes de ses oeuvres. Pour la fabrication des affiches, nous le faisons faire par un imprimeur. Nous avons préféré opter pour le choix de professionnels du milieu.

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Qu’est-ce que vous préférez dans l’entrepreneuriat ?

Olivier : La liberté ! La possibilité de créer et faire ce que l’on ressent vraiment au fond de nous ! Même si cette liberté d’entreprendre à son revers de la médaille qui est l’insécurité professionnelle, elle reste une aventure à tenter, que je recommande à tous !

Alexandre : Outre cette liberté dont Olivier parlait, c’est avant tout essayer d’élever son propre bébé, le faire grandir et essayer de tout faire pour lui offrir la plus belle vie possible. Alors certes on peut sacrifier sa « vraie » famille, mais la reconnaissance des internautes fait que nous ne nous sommes pas trompés dans nos choix, et c’est ce qui me rend fier.

Placarder une de nos œuvres sur la Tour Eiffel. On m’a toujours dit d’avoir des grandes ambitions.Alexandre

Qu’est-ce que vous avez appris sur vous depuis que vous êtes entrepreneurs ?

Olivier : On apprend à être polyvalent, à être multitâches ! On apprend aussi à être réactif, pour ne pas laisser les petits soucis s’accumuler. J’ai appris aussi qu’il faut saisir les opportunités, provoquer les rencontres.

Alexandre : Olivier n’était qu’un simple ami au départ. Désormais, avec ce projet, il est devenu un membre de ma famille. J’ai la chance d’avoir de parfaits associés.

Quels sont vos projets pour la suite ?

Olivier : Je n’ai pas d’autre projet que de réussir celui-ci ! Je sais que la route est encore longue, et ce n’est que le début. Wall Editions devrait m’occuper pour encore quelques années !

Alexandre : Placarder une de nos œuvres sur la tour Eiffel. On m’a toujours dit d’avoir des grandes ambitions. Quelques célébrités ont déjà acheté quelques-unes de nos œuvres, c’est déjà un début.

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Si Wall Editions était un fromage français ?

Olivier : Je dirai un comté, tout juste affiné depuis 12 mois, et prêt à être dégusté !

Alexandre : Ah,tu me piques le fromage de ma région natale la Franche-Comté, alors je dirais un Brillat Savarin Truffé. Parce qu’il est visuellement superbe avec sa ligne de truffe, et qu’en bouche, c’est une explosion de saveur. Un peu comme nos œuvres sur nos murs.

Un endroit en France à nous faire découvrir ?

Olivier : Étant originaire de Lyon, et un peu nostalgique de ces lieux depuis mon arrivée récente à Paris, je vous proposerai d’y faire un tour ! Une ville superbe traversée par deux fleuves, avec une gastronomie locale délicieuse, mais pas très diététique !

Alexandre : J’ai envie de dire toute la France, que j’ai découverte à travers de nombreux voyages. On a une richesse exceptionnelle. J’ai une préférence pour les Alpes l’hiver pour le ski et la côte ouest, des Landes à la Bretagne, parce que ce sont des régions extraordinaires.

Quel métier vouliez-vous faire quand vous étiez petit ?

Olivier : Outre mes rêves de gosse, d’être cosmonaute, footballeur, ou pilote de Formule 1, j’ai toujours rêvé d’être dessinateur. Je rêvais de faire des bandes dessinées ou des dessins animés… J’ai un peu revu mes ambitions depuis !

Alexandre : J’ai toujours voulu devenir basketteur pro mais ma taille m’en a empêché. Du coup, quand j’ai découvert Internet vers 97, c’est devenu une passion. Je savais que j’allais partager des choses, sans vraiment penser que je pouvais vivre de cela.

Lire notre article sur Wall Editions.

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