Nous avons rencontré Amandine Merle, créatrice de Hartô, un éditeur de design.
La partie qui m’émerveille le plus est celle de la fabrication
Comment définiriez-vous Hartô en quelques mots ?
Hartô est un éditeur de design : nous donnons vie aux créations de designers talentueux.
En quoi consiste Hartô ?
Notre métier consiste à sélectionner les projets de designers qui nous séduisent, à en assurer la fabrication puis la distribution. Nous ne sommes toutefois pas un éditeur stricto sensu : nous avons également une équipe créa interne, ce qui fait de nous un éditeur doublé d’un studio de création.
Quel que soit le terme utilisé pour nous définir, notre quotidien tourne véritablement autour de ces trois axes : création / fabrication / commercialisation.
Quelles sont vos inspirations ?
Notre ligne éditoriale est marquée par une volonté certaine d’être optimiste et de construire un univers joyeux, léger… avec ce « petit quelque-chose en plus » dans l’usage. Nous sommes séduits par les pièces qui proposent une double fonctionnalité (lampe table Josette), une modularité (étagère Linette) ou encore un usage très pratique qui nous semblait absent dans l’offre existante (le secrétaire mural Gaston, bureau d’appoint, petit meuble d’entrée, rangement secret…).
Par ailleurs, Pauline Gilain (notre directrice artistique, sur la photo) et Pierre-François Dubois (un designer avec lequel nous collaborons depuis le début), ont touts deux été influencés, de part leurs parcours, par le design scandinave. On retrouve, dans notre esthétique, ces influences, avec une touche plus acidulée et une approche formelle qui leur est propre.
Racontez-nous comment vous travaillez avec les designers.
Une collaboration avec un designer est déclenchée parce que nous avons eu un crush sur un projet existant, libre à l’édition, ou bien parce que nous apprécions l’univers d’un designer dans son ensemble et lui proposons de créer pour Hartô, sur brief.
Ensuite, plusieurs mois de travail d’équipe vont se mettre en place entre le designer et Hartô. Le processus est long et les « aller-retours » nombreux : finalisation du dessin, des plans techniques, des premières maquettes (impressions 3D, maquettes en carton échelle 1 appelées « monstres ») puis lancement du premier proto, du second, souvent du troisième et parfois même plus… !
Lorsque la nouvelle création est commercialisée, c’est un vrai sentiment d’accomplissement que l’ont ressent tous au sein de l’équipe !
Quelle est la pièce qui symbolise le mieux Hartô aujourd’hui ?
Honoré est une figure de la collection Hartô : ce bureau aux allures sixties met le bois, notre matériaux principal, à l’honneur et propose plusieurs astuces pratiques (pupitre qui avance et recule, espace de rangement dissimulé avec passe cables, tiroir pouvant se fixer à droite ou à gauche…).
Qu’est ce qui vous plait le plus dans votre travail ?
La partie qui m’émerveille le plus est celle de la fabrication : j’adore aller à l’atelier, voir la matière, les machines, faire les contrôles qualité, discuter des prototypes…C’est une partie très excitante car c’est le maillon de la chaîne qui donne vie à la création véritablement. Il y a quelque chose de magique lorsque l’on passe du dessin au prototype.
Quel était le job de vos rêves étant petite ?
J’aurais aimé être sportive professionnelle, gymnaste pour être précise. Bon, j’ai rapidement compris que ça ne me mènerait pas bien loin… Mais la part du rêve qui est restée, c’était de trouver un boulot qui n’en serait pas vraiment un ! Et ce fût mon moteur principal lorsque je me suis lancée tête baissée dans HARTÔ.
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