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Par Joséphine Ranson - Le 7 septembre 2022

On vous avait déjà parlé des noms de sucreries que l’on trouvait vraiment désopilants, cette fois-ci, on s’est penchés sur l’histoire des plus célèbres pâtisseries frenchy !

Paris-Brest, Opéra ou encore Financier, on vous explique d’où viennent les noms de ces délicieux gâteaux qui paradent dans les vitrines des boulangers. Attention, un article qui donne FAIM. 

Opéra

C’est le pâtissier Cyriaque Gavillon qui crée ce gâteau révolutionnaire et (presque) léger en 1955. Il doit son nom à l’épouse de ce monsieur qui trouvait que le gâteau évoquait la scène de l’Opéra Garnier de Paris, plate et brillante. Nous on a essayé en clignant des yeux, on a quand même eu du mal à la voir !

Baba au rhum

Ce gâteau serait né au XVIIIe siècle, quand le roi de Pologne Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine installé à Nancy, trouvant le kougelhof trop sec à son goût, demanda à ce qu’il soit arrosé de vin Tokay, qu’on remplacera par du rhum ensuite ! Le nom « baba » vient probablement d’une recette polonaise à laquelle il ressemblait fortement. Elle fait sans doute partie des pâtisseries favorites de vos parents. (car il y a de l’alcool dedans)

Madeleine

La délicieuse madeleine aurait été inventée au cours d’une dispute. En 1755, Stanislas Leszczynski, toujours le même que celui du baba au rhum, donne une réception au château de Commercy, en Lorraine. Au cours du dîner, il apprend qu’une prise de bec a lieu dans les cuisines entre l’intendant et le cuisinier qui rend son tablier en zappant le dessert. C’est la servante Madeleine Paumier, qui rattrape le coup en improvisant des gâteaux aux œufs délicieux. Aux anges, le roi Stanislas décide de baptiser du prénom de Madeleine le fameux gâteau. La madeleine de Commercy est née ! Et celle de Proust alors ? Rien à voir.

Clafoutis

Rien n’est très clair concernant l’histoire du clafoutis car deux étymologies sont avancées. Pour certains, son nom viendrait du patois occitan clafi qui signifie « rempli », de cerises donc. Mais pour d’autres, le nom de clafoutis provient du mélange entre le verbe de l’ancien français claufir, (« fixer avec un clou ») et d’un dérivé en -eïz de mettre. Nous sommes bien sûr ouverts au débat !

Quatre-quarts

Celui-là est plutôt évident, on vous laisse d’ailleurs une petite seconde pour trouver pourquoi on les appelle comme ça…….. C’est bon ? C’est tout bonnement parce que ce délicieux gâteau est composé de 4 ingrédients – farine, oeufs, sucre, beurre – à part totalement égale. Certains aventuriers du goût réduisent un peu la quantité de farine pour empêcher que ça soit trop sec… du coup on les appelle quand-même des quatre-quarts ? Oui.

Eclair

L’éclair n’a pas toujours porté ce nom. Avant 1850, cette pâtisserie s’intitulait « pain à la duchesse ». C’était alors une pâtisserie en pâte à choux en forme de doigt, roulée dans des amandes. C’est Antonin Carême, l’un des plus grands pâtissiers du XIXe siècle qui a eu l’idée de moderniser les petites duchesses. Mais c’est seulement 20 ans après sa mort que la pâtisserie sera baptisée éclair. Pour certains historiens, ce nom est dû au fait qu’ils sont mangés très rapidement car fichtrement délicieux.

Paris-Brest

Représentant une roue de vélo, le Paris-Brest est un clin d’œil à la course cycliste du même nom, créée par Pierre Giffard en 1891. C’est lui, qui quelques années plus tard, en 1910, demande à un pâtissier de Maisons Laffitte, Louis Durand, de confectionner un dessert pour rendre hommage à la course. A cette époque, le Paris-Brest était d’ailleurs beaucoup plus grand pour mettre en avant la ressemblance avec la roue !

Financier

La légende dit que le financier trouve son origine dans les années 1890 lorsqu’un pâtissier français appelé « Lasne », dont la boutique se trouvait près de la bourse, a inventé la recette de ce gâteau pouvant s’avaler sur le pouce pour satisfaire les financiers et hommes d’affaire pressés qui n’aimaient pas se salir les mains.

Tarte tropézienne

La sublime commune de Saint trop’ et ses excès, même dans les pâtisseries… La rumeur dit qu’un pâtissier venu de Pologne du nom d’Alexandre Micka aurait crée cette tarte à base de brioche, de sucre et de crème, et qu’il l’aurait présentée à la mythique Brigitte Bardot lors du tournage de « Et Dieu créa la femme ». Elle lui aurait ensuite proposé ce nom, qu’il aurait instantanément accepté. Dur de dire non à BB après tout.

Kouign-amann

En breton, kouign veut dire “gâteau” et amann “beurre”, kouign-amann veut donc dire tout bonnement “gâteau au beurre”.  On aurait pu tout aussi bien le deviner après la première bouchée. . .

Profiteroles

A l’origine, le terme « profiterole », employé par Rabelais, désignait un « petit profit » , une petite gratification reçue par les domestiques. Dès le XVIème siècle, les profiteroles deviennent des boulettes de pain cuites sous la cendre, qu’on jettera quelques années plus tard dans la soupe. Il faudra attendre qu’Antonin Carême fourre une pâte à choux de crème pâtissière au XIXème siècle pour que les profiteroles deviennent le succulent dessert que l’on connaît aujourd’hui.

Saint Honoré

Le Saint-Honoré est un grand classique de la pâtisserie française. Il a été créé par Chiboust en 1840, un pâtissier de la rue Saint-Honoré à Paris. Ca tombe à pic car c’est aussi le nom du patron des boulangers !