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Par Hubert Arrata - Le 1 mai 2015

Nous avons rencontré Diane Arrata et Marie Piedelièvre, deux jeunes comédiennes sorties du Cours Florent. Elles ont toutes les deux écrit et mis en scène “Seules Ensemble”, une pièce abordant des thèmes compliqués avec une innocence et une sensibilité impressionnante. Et comme on raffole de jeunes talents frenchy, on leur a posé quelques questions ! 

Qui sont Diane Arrata & Marie Piedelièvre ? Comment vous êtes vous rencontrées ?

Marie : Je me rappellerai toujours de notre première rencontre. Nous sommes en 2007, dans un cours de théâtre amateur dans le 7ème arrondissement. En cours d’année, le professeur nous dit qu’une nouvelle recrue -Diane- rejoint notre groupe. Quand elle est montée sur scène, j’ai enfin compris la signification du mot « timidité ». Diane était pétrifiée, rouge écarlate et parlait si bas qu’il n’y avait jamais eu un si beau silence.

Diane : Merci Marie pour cette entrée en matière ! Effectivement, j’ai commencé le théâtre pour dépasser ma timidité. Marie est venue me voir tout de suite après le cours. Je crois qu’elle avait été encore plus mal à l’aise que moi ! Nous avons tout de suite accroché, et on ne s’est plus jamais quittées.

Marie : Ça fait un peu couple comme réponse, non ?! En tout cas, c’est vrai. On a fait le Cours Florent ensemble, toujours dans la même classe. On a toujours eu envie d’écrire et de travailler à deux. En dernière année, on a commencé l’écriture de « Seules ensemble ». On a vraiment pris le temps pour faire exactement ce qu’on voulait, à quatre mains. On a des caractères vraiment différents et c’est ce qui a marché, je crois. Diane avait la folie, moi la structure. Tout cette complémentarité et cette complicité ont donné « Seules ensemble » et on la joue depuis deux ans à Paris.

Tu préfères ne jamais être née ou connaitre toute ta vie à l’avance ?

Présentez l’univers de “Seules ensemble” ? De quoi parle cette pièce ?

Diane : C’est l’histoire de Claire et Lucie. Deux jeunes filles au passé tumultueux qui ont chacune un but très précis. L’une doit pardonner, l’autre doit se faire pardonner.  Le monde de Claire et Lucie est une sorte de boite dont elles n’arrivent pas à sortir. L’univers est donc très particulier, tout comme l’écriture.

Marie : On a toujours eu du mal à définir le genre de « Seules ensemble ». Ce n’est ni une comédie, ni une tragédie, ni une tragi-comédie. Nous parlons de sujets graves et sensibles sur une forme légère. Si on devait la classer, ce serait une comédie cruelle. Le public est souvent heurté mais rit aussi beaucoup car la pièce est ponctuée du fameux jeu « Tu préfères ». Vous savez, par exemple, « tu préfères être une fille avec une barbe ou un garçon avec des seins ? »

Diane : oui, enfin celui là il n’est pas dans la pièce, on vous rassure. . .

Votre meilleur souvenir sur scène ? Et le pire ?

Marie : Le meilleur est en fait le pire. Lorsqu’on jouait « Seules ensemble » à l’Aktéon Théâtre, le premier rang était plutôt bien en lumière, du fait de la taille de la salle. Un gentil monsieur y était assis et je pense qu’il avait oublié de prendre ses vitamines. Dès le début, il bâillait aux corneilles. En plus de la vision nous avons eu le droit au son. Monsieur s’est endormi et Monsieur était un gros ronfleur. Nous nous en sommes évidemment rendues compte avec Diane, et on a eu un vrai fou rire. Pas le fou rire contrôlable, le fou rire qui empêche de parler. On a du improviser, on a fait n’importe quoi mais je crois que personne ne s’en est rendu compte. . .

Diane : Dis pas ça, ils vont croire que c’est chiant !

seules ensemble

Un spot en France où vous aimez aller en week-end/vacances ?

Diane : Si je peux raconter un peu ma vie, mes parents ont une maison dans le Vexin où il y a, dans le village, un petit resto de sushis a volonté qui me fait saliver rien que d’en parler ! J’aime vraiment y aller pour me ressourcer mais je n’y reste jamais plus de cinq jours, je tourne vite en rond sinon !

Marie : J’avoue tu racontes un peu ta vie là. . . Mais faut dire qu’elle a raison ! J’en ai passé des vacances là-bas, c’était aussi notre résidence pour « Seules ensemble ». On y a fait nos premières vidéos un peu honteuses. . . Si si, celles devant une webcam qu’on a tous fait et qu’on a envie d’oublier !

Si vous étiez un fromage français ?

Diane : Incontestablement, un camembert qui shmoute, mais qui shmoute vraiment, parce que plus ça shmoute plus c’est bon ! C’est toujours celui qui emmerde tout le monde mais aussi celui que tout le monde préfère.

Marie : Un peu comme toi ! Oui, on fait de la psychologie aussi. . . Moi je serais une tête de moine parce que c’est beau, raffiné, élégant et rare. Tout moi quoi !

Du 4 avril au 27 juin 2015
Tous les samedis à 20H

Théâtre du Gymnase
Salle SoGymnase
38, Boulevard Bonne Nouvelle
75010 Paris

Réservez ici

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