Ça chauffe du côté de la Porte d’Auteuil ! Normal, Roland Garros bat son plein. . . comme tous les ans à la même période d’ailleurs ; pile quand le soleil revient (ou pas) ! Pour les moins calés d’entre vous, on a sélectionné quelques anecdotes plutôt cool ! Vous allez voir, Roland Garros, c’est trop de la balle !
1) 60 000 balles pour être exact !
Ce n’est pas la somme d’argent que remportent les gagnants du tournoi, mais plutôt le nombre de balles utilisées pendant le tournoi ! Fabriquée par l’entreprise française Babolat, la balle French Open est LA balle de Roland Garros. Avis aux ramasseurs !
2) Combien ça rapporte ?
Les ramasseurs touchent peut-être beaucoup de balles, mais pas un centime sur le tournoi ! Juste quelques cadeaux des sponsors et un souvenir impérissable ! Concernant les joueurs, c’est une autre histoire :
– 1 800 000€ pour les vainqueurs
– 900 000€ pour les finalistes
– 450 000€ pour les demi-finalistes
– 250 000€ pour les quart de finalistes, 145 000€ pour les 8e de final, 85 000€ pour le 3e tour, 50 000€ et 27 000€ pour les second et premier tours.
À noter que ces montants changent en fonction des éditions et que les hommes et les femmes ne touchent la même somme que depuis 2012.
3) 16 et 17 ans. . .
À cet âge-là, certains terminent tout juste leur adolescence. . . et d’autres remportent Roland Garros ! Monica Seles, 16 ans et 6 mois, est en 1990 la plus jeune vainqueur du tournoi. Chez les hommes : Michael Chang, qui enchaine les victoires à tout juste 17 ans et 3 mois.
4) Le match le plus long de l’histoire
Fabrice Santoro gagne face à Arnaud Clément au premier tour en 2004. Pour arriver à un tel score, les deux Frenchies se sont livré un combat épique de 6 heures et 35 minutes, le match le plus long de l’histoire de Roland Garros !
Info bonus : Le match le plus long de toute l’histoire du tennis implique un autre Frenchy, Nicolas Mahut. Ce dernier sera finalement battu par l’américain John Isner, après un match de plus de 11h. Ces deux ont signé au passage plus de 12 records lors de cette partie endiablée.
5) Le mystère de la terre battue
La terre battue est-elle purement et simplement de la terre battue ? Malins comme vous êtes, vous vous doutez bien que non. Savez-vous pour autant de quoi elle est composée? Pour faire simple, la couleur du terrain vient d’une fine couche de brique pilée, répandue sur une surface en calcaire haut de gamme broyé très fin et compacté. Un revêtement vraiment particulier pour les joueurs, car c’est plutôt glissant.
6) Un pilier de bar en finale
Dans les années 50, on pouvait fumer comme un pompier, se prendre des cuites les veilles de match et arriver en finale de Roland Garros sans problème ! L’américain Arthur Larsen, qui fut battu cette fois-là, savait parfaitement mêler les joies des bars de Paris à celle d’un court de tennis.
En 1956, sur le score de 6-0, 6-2, 6-2, Larsen l’emporte face au Français George Deniau. L’Américain à, peine remit d’une belle nuit alcoolisée, lui glissera cette phrase mythique :
« Tu sais Georges, j’ai beaucoup bu hier soir. Et quand j’ai bu, personne au monde ne peut me battre. »
7) Les people et la castagne
Le Court Central fût transformé à deux reprises en ring de boxe. En 1946, Marcel Cerdan, alors grand n°1 de la boxe française, signe un combat mythique ! Non pas pour sa victoire, mais pour le coeur qu’il a fait chavirer ce soir-là, celui de la grande Édith Piaf. Le second combat se déroula 27 ans plus tard, il opposa Jean-Claude Bouttier à l’Argentin Carlos Monzon. Le français avait dû abandonner après avoir reçu un coup de pouce dans l’oeil, un sacré combat organisé par un certain Alain Delon.
8) Un journaliste sportif qui s’improvise arbitre
Journaliste sportif pourTennis de France puis L’Équipe, Alain Deflassieux s’est longtemps occupé de couvrir Roland Garros. En 1970, il s’est retrouvé à arbitrer un match du tournoi pour dépanner le juge arbitre qui n’avait personne d’autre sous la main. Un match qui par chance fut relativement expéditif : 6-1, 6-1, 6-2.
9) Aviation, tennis et Rugby
Quel rapport nous direz-vous ? Pas beaucoup ! En bon pionnier de l’aviation, M. Garros restait bien plus à l’aise dans un cockpit que sur terre battue. Mais alors quel rapport entre ces trois disciplines ? Son bon copain Émile Lesieur, président du Stade Français à l’époque. Ce dernier exigea en 1928 que l’on nomme le futur stade de tennis du nom de son ami mort pour la France, sans quoi il ne débourserait pas un sou pour financer la construction. La suite, vous la devinez. Habile Émile !