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Par Robin Martin - Le 17 mars 2016

Pour la semaine de la langue française, nous vous avons listé des fautes un peu gênantes repérées dans nos chansons francophones. Accrochez-vous à vos écouteurs !

Veronique Sanson – Je fais qu’est-ce que je veux

“Chanson sur ma drôle de vie” : ici on a une belle erreur de syntaxe. Voyez plutôt “j’ai des idées dans la tête et je fais ce que j’ai envie ». Si effectivement la chanteuse fait ce qu’elle veut, allant même jusqu’à oublier la justesse de sa phrase, il aurait peut-être été préférable qu’elle veuille faire “ce dont j’ai envie”.

Eddie Mitchell – La liaison dangereuse

“Pas de boogie-woogie” : le chanteur de blues a fait une terrible faute . . . auditive ! Au premier abord, elle est très difficile à cerner, mais une fois connue vous ne pourrez plus la manquer. C’est juste avant le refrain, “reprenez avec moi tous en cœur ». Le souci, c’est la liaison du chanteur et la phrase devient “reprenez r’avec moi tous en cœur”.

Sniper – Conjugaison, mon ami

“La France” : attention, ça va faire mal. Une erreur de conjugaison qui fait presque saigner des oreilles ! On vous laisse juger par vous-mêmes : “T’façon si y’aurait pas de balances y’aurait personne en prison ». Ouch’ !

Renaud – La conjugaison partira

“Dès que le vent soufflera” : “. . . je repartira” ! Voilà, vous l’avez. Sûrement la plus facile et évidente de ce top, mais soyons honnête, celle-ci était souhaitée par Renaud. Effet de style, rime ou sens caché, quoi qu’il en soit la conjugaison a été inventée de façon délibérée. Mais ça reste une faute !

Sefyu – Il sont

“Mon public” : un petit pluriel s’installe là où il ne faut pas. Vous allez vite comprendre “Mon public sont des gens intelligents souvent méchants ». Si des gens “sont”, un public “est” !

Indochine – Quand l’amour fait perdre la notion de temps

“Le baiser” : ah, l’amour, l’amour . . . Cela apporte tant d’émotions que notre tête en tourne ! C’est sûrement ce qui est arrivé à Nicolas Sirkis qui va en perdre . . . la concordance des temps. “Tu me donnes un baiser et nos langues vont juste s’emmêler, et ta peau se mouilla, elle aura comme un goût, un goût de lait ». On passe du présent au passé simple pour terminer au futur. Ah, l’amour . . .

Johnny Hallyday – Ou le calendrier égaré

“Chiens de paille” : il y a quelques notions du langage très simples qu’on ne saurait oublier. L’ordre des mois, par exemple. Et pourtant, notre Johnny national a fait une petite bourde dans sa chanson : “Elle était seule dans sa maison, c’était fin aout, début juillet ». Alors, septembre est-il devenu juillet ou les deux mois se sont-ils échangés par magie ?

Soprano – Le fils à

“Hiro” : dit-t-on “fils de” ou “fils à” ? Le rappeur Soprano a opté pour la seconde option avec “j’aurais été à la naissance du fils à Marie » . . . qui est la mauvaise réponse ! Vous voulez une petite astuce ? Pensez à “fils de fille de joie” (version censurée) pour ne pas oublier la règle.

Françoise Hardy – L’amour à en perdre les mots

“C’est à l’amour auquel je pense” : vous l’avez ? Oui, elle est déjà dans le titre. Si cette phrase est très mignonne, elle n’en reste pas moins fausse. Deux options étaient possibles : “C’est l’amour auquel je pense”, soit “c’est à l’amour que je pense”. En cas d’hésitation il est recommandé de couper la poire en deux, mais évitez les fautes tout de même !

Calogero – La disparition de l’accord féminin

“L’ombre et la lumière” : ah, les fautes d’accord sont souvent relevées à l’écrit . . . mais ici Calogero nous permet de l’entendre directement ! Ombre et lumière sont des mots féminins. C’est un fait non ? Alors pourquoi “lequel des deux nous éclaire” ? Vous ne pourrez plus jamais entendre cette musique sans y penser !

La Fouine – Un pluriel sauvage apparaît

“Bafana, Bafana Remix” : parfois on oublie d’ajouter des pluriels, mais il est plus rare que l’on en rajoute. Un exploit réussi par La Fouine avec un très surprenant “Dans l’rap j’ai aucun rivaux ». Visiblement, il en a dans la langue française, des rivaux.

Et là vous vous dites sûrement, “si j’aurai su, j’aurai pas venu” !

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