Certains auraient dû écouter la maîtresse à l’école au lieu de faire les cancres au fond de la classe pour amuser la galerie ! Résultat ? Un paquet de fautes d’orthographe récurrentes (et crispantes) qu’on retrouve un peu partout autour de nous. Allez, rien n’est perdu, on vous donne un petit coup de pouce pour ne plus tomber dans le panneau à l’avenir.
Fautes d’inattention ou grosses lacunes ? Peu importe, ces erreurs-là il faut se les mettre dans le ciboulot une bonne fois pour toutes !
1. Une des plus fréquentes : “au temps pour moi” et non pas “autant pour moi”
Savez-vous que l’origine de cette expression est militaire ? La formulation “Au temps !” était employée pour ordonner la reprise d’un mouvement depuis le début, suite à une erreur de rythme. L’expression “au temps pour moi” est donc née du fait d’admettre son erreur et de reprendre les choses depuis le début.
Bien entendu, nous ne disons pas que “autant pour moi” n’existe pas. Simplement on ne l’utilise pas pour le même usage. On doit utiliser “autant pour moi” s’il est question d’une même chose ou d’une quantité et non d’une erreur.
2. L’indomptable liste des invariables : “parmi” et “malgré” ne prennent JAMAIS de S
Oh combien on l’a tous faite cette erreur là ! On avait beau nous la rabâcher encore et encore, rien n’y faisait, c’était la même faute à chaque dictée. Allez on y croit, la prochaine fois on ne vous y prendra plus !
3. La règle un peu épineuse : l’accord de “cent” et “vingt”
On vous l’accorde, celle-là est un chouïa tirée par les cheveux ! “Cent” et “vingt” s’accordent uniquement s’ils ne sont suivis d’aucun chiffre. On écrit donc “quatre-vingts” mais en revanche on écrit “quatre-vingt-trois”. Capiche ?
4. L’angoissant accord : les verbes du troisième groupe qui finissent par “-dre”
C’est pas sorcier pourtant ! On n’écrit pas “il peind” mais “il peint” et on n’écrit pas non plus “il résoud” mais “il résout”. Si vous avez encore du mal, on vous conseille le Bescherelle, la bible de l’orthographe !
5. Celle qu’on a toujours du mal à comprendre : “Elles se sont succédé”, c’est correct !
Pourquoi ? C’est un peu bizarre mais pourtant très simple ! On ne peut pas succéder quelqu’un, mais on succède “À” quelqu’un, “à” indiquant qu’on a affaire à un COI. Et donc, “succédé” doit rester invariable en toute occasion.
6. L’accord des adjectifs de couleur : attention on s’accroche !
En règle générale, lorsque la couleur est un adjectif, elle s’accorde en genre et en nombre avec le nom. En revanche, quand une couleur est à la fois un nom ET un adjectif comme marron, prune ou orange, la couleur est alors IN-VA-RIA-BLE . . .
Mais une règle n’en est pas une s’il n’y a pas d’exception . . . “Mauve”, “rose”, “écarlate”, “fauve” et “pourpre” ont beau être à la fois des noms et des adjectifs, ce sont les adjectifs qui prennent le dessus et qui s’accordent.
Et parce que quand y’en a plus, y’en a encore, lorsque vous utilisez deux mots pour désigner une couleur, ils restent invariables (ex: des bottes vert foncé).
7. Les adverbes qui nous enquiquinent : avec un ou deux “m” ?
Comment s’en souvenir simplement ? On vous donne l’astuce, c’est tout bête : seuls les mots qui se terminent par “ment” et qui sont précédés du son « a » (même quand il s’écrit avec un e) prennent deux « m ».
8. La faute récurrente : “Sensé” ou “censé”
“Sensé” et “Censé” sont sur un bateau. “Sensé” tombe à l’eau, qui reste-t-il ? Censé, car il était “censé” rester sur le bateau. On vous a perdu ? « Censé » signifie « présumé » (ex : le train est censé arriver à minuit), alors que « Sensé » signifie « ayant du bon sens » (ex : une remarque sensée)
9. L’article un peu coquinou : “À vélo” ou “EN vélo” ?
Beaucoup disent : « En ville, on se déplace plus vite en vélo qu’en voiture ». Mais quand on réfléchit, “en” est une contraction de “dans la/dans le”. Or on ne se déplace pas dans le vélo mais à vélo. Pour s’en souvenir, repensez à la chanson d’Yves Montand : À bicycletteeeee . . .
10. La dernière mais pas la moindre : “On se baLLade” ou “on se baLade” ?
Les mots féminins “ballade” et “balade” existent tous les deux, mais ils n’ont pas du tout le même sens. Une « balade » avec un seul L est une promenade en langage familier, alors qu’une « ballade » avec deux L, est un poème à forme fixe ou une pièce musicale. À ne pas s’y méprendre !
RETROUVEZ TOUTE NOTRE ACTU FRENCHY !