Cette semaine, on en apprend pas mal sur l’un des monuments les plus célèbres de l’Histoire frenchy. L’Arc de Triomphe, au coeur de la capitale, a été le théâtre d’anecdotes plus loufoques les unes que les autres. . .
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Aujourd’hui : “Mauvais augure !”
Où l’on apprend qu’il faut réparer ses sculptures pour gagner la guerre.
1915, pendant la Première Guerre mondiale. Catastrophe pour l’Arc de triomphe ! Un morceau d’une sculpture est tombé.
Un personnage représenté sur un piédroit – l’un des pieds verticaux de l’arc – vient de perdre son bras et le glaive qu’il portait. Les conservateurs du monument sont affolés…
Et pour cause, ce personnage fait partie de l’œuvre la plus illustre de l’Arc, Le Départ des volontaires.
Au début du XIXe siècle, son auteur François Rude a représenté un épisode de l’histoire de France : celui où les combattants français s’en vont à la guerre, durant la Révolution.
Cette sculpture est de loin la plus célèbre de l’Arc ! Au-dessus des soldats, une femme ailée – le Génie de la Liberté – pousse un cri d’alerte. De ce glaive qu’elle brandit, elle désigne les ennemis, et invite le peuple à se battre. Rude lui a donné un souffle épique, caractéristique du mouvement romantique.
Avec le temps, l’œuvre est devenue un symbole d’unité. Les soldats ne sont pas vêtus de costumes de l’époque de la Révolution et semblent intemporels…
Ils représentent ainsi tous les soldats qui se sont battus pour la France, et incarnent la résistance face à l’ennemi. On surnomme d’ailleurs cette œuvre “La Marseillaise”, comme l’hymne national.
En 1915, en pleine guerre contre l’Allemagne, la perte du glaive de la statue sonne donc comme un mauvais présage. La réparer devient une priorité !
Ce qui est chose faite quelques mois plus tard, comme l’écrit un journaliste du Figaro : “De nouveau, le bras et le glaive sont dressés, comme pour entraîner nos armées à la victoire décisive”.
Et trois ans plus tard, c’est bien la France qui remporte la guerre avec ses alliés.
Pour en savoir plus :
Inauguré en 1836, l’Arc de triomphe fait aujourd’hui partie du réseau du Centre des monuments nationaux (CMN), qui compte près d’une centaine de monuments répartis sur l’ensemble du territoire ! Pourtant, si l’Arc de triomphe est aujourd’hui l’une des stars de la capitale, il reste bien méconnu…
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