ITW : Matz Hermann

L’interview de Pauline André, co-fondatrice de Matz Hermann.

Pouvez-vous nous expliquer le concept de Matz Hermann ? Le concept de Matz Hermann s’appuie sur la bourse. En fait chaque t-shirt a un cours boursier qui lui est propre. Le prix fluctue en moyenne toutes les cinq secondes, à vous de choisir à quel prix vous souhaitez acheter votre t-shirt ! Vous avez un choix cornélien à faire, car plus vous achetez le t-shirt cher, plus la donation que vous faites à l’une de nos trois associations partenaires est élevée. Matz Hermann vous promet donc d’acheter utile tout en vous amusant ! Comment vous est venue cette idée d’allier bourse et engagement solidaire ? Nous voulions créer une entreprise éthique, qui offre des produits respectueux de l’environnement et qui permettent de soutenir une cause. Nous voulions aussi créer une entreprise fun et ainsi casser les codes de l’éthique-chiant. Après de nombreuses discussions, nous avons décidé de laisser le choix à nos clients quant à la donation qu’ils feront, c’est ainsi que le concept de bourse est apparu.

Jusqu’à combien peut aller la différence de prix d’un même produit entre son prix au plus haut du “cours de la bourse” et son prix au plus bas ? Le prix de nos t-shirts est compris entre 22 et 29 euros, la différence de prix est donc de 7 euros. Plus le t-shirt est acheté cher, plus le montant reversé à une association est important. Ainsi si vous achetez votre t-shirt 28 euros, 3 euros seront reversés ((28-22)/2). J’adore aussi le « krach du 29 » de Matz Hermann, qui a lieu une fois par mois. Le cours de chaque bourse s’effondre à 22 euros, mais pas pour longtemps ! Premier arrivé, premier (bien) servi !

Comment avez-vous choisi les causes que vous soutenez, les associations avec lesquelles vous collaborez ? Nous avons choisi des causes qui nous tiennent à cœur. Nous travaillons en partenariat avec trois associations. Il y a d’abord Unis-Terre pour parrainer un enfant au Bénin. Deuxième Marche est une association française qui aide à la réinsertion dans le monde du travail de personnes en grande précarité. Enfin la dernière association est la Fondation ARCAD qui aide les patients atteints de cancer en France. Nous voulions aider concrètement des personnes dans le besoin.

Nous avons choisi des associations que nous connaissions, dont les actions nous étaient familières et avec lesquelles nous partagions les mêmes valeurs !

Pensez-vous toujours que se lancer est bien plus facile qu’il n’y paraît ? Ayant 21 ans, monter une boite me semblait presque impossible ! Et finalement maintenant que c’est fait, je me rends compte qu’il suffit de se lancer. Je pense donc toujours que se lancer est bien plus facile qu’il n’y paraît. Après c’est sûr que ce n’est pas non plus facile, je dirais que le plus dur n’est pas de créer, mais de faire connaître l’entreprise.

Avez-vous des conseils à donner aux jeunes ou futurs entrepreneurs ? Mon premier conseil est simple : lancez-vous ! Il n’y a qu’en essayant qu’on apprend, entreprendre c’est prendre des risques, essayer c’est savoir si ça peut marcher. Mon deuxième est d’avoir un projet qui vous passionne, car sans passion on n’arrive à rien. Mon dernier est de bien vous entourer, il s’agit d’une aventure inédite où vous aurez besoin de soutien.

Un dernier mot pour Les Petits Frenchies ? Encore bravo à vous pour ce site ! Grâce à vous on sait qu’on est encore nombreux à entreprendre, et des choses bien en plus !

Merci Pauline !

Retrouvez la description de Matz Hermann ici.