Interview de Régis, fondateur de When I Was Seven7een.
Comment a évolué When I Was Seven7een depuis quelques mois :
Au début, When I Was Seven7een était une marque de tee-shirt basée sur un gros travail iconographique et des matières haut de gamme que je développais au Portugal, ça a permis assez rapidement d’être dans un très beau réseau, Colette, kabuki, Harvey Nichols, etc… Je me suis promis, pour cette troisième saison de développer une ligne d’accessoires, j’ai toujours aimé ça et comme je viens du cuir, ça me semblait évident. Et l’accessoire a pris le pas sur le reste, créer de nouvelles pièces est une démarche hyper stimulante, et le cuir permet, comme la glaise, d’inventer à volonté. Je me sens nettement moins bridé qu’en textile.
Quelles sont vos nouveautés ?
Et bien, puisque c’est la première saison que je propose des accessoires, tout est nouveauté. J’ai commencé par re-designer les pièces que je portais quand j’avais 17 ans, mon portefeuille de biker, le Big Boy et ma ceinture de motard, la Ponch, ainsi que la chaine métallique que j’ai remplacée par une chaine tressée en cuir, the Rope…
Très rapidement, on m’a demandé un portefeuille plus petit, que j’ai dessiné et c’est devenu le Mini-Boy.
C’est tout de suite après que j’ai dessiné l’Atamé, mon bracelet qui se transforme en paire de menottes et ont suivi le Mercury, mon porte iPad et surtout la Libellule : l’étui à lunettes. Toutes ces pièces ont moins de huit mois, la Libellule est commercialisée avec succès depuis seulement trois mois, bref, c’est une collection totalement inédite. Le Toukan, mon petit porte-monnaie aura son grand frère dans une semaine, je prépare un pack pour Noël.
Comment vous viennent toutes ces idées ?
D’un besoin précis, le mien, je créé ce dont j’ai besoin quotidiennement, hormis l’Atamé, je n’attache personne tous les jours ! Mais c’est vraiment dans un but de résoudre un besoin, je suis porteur de lunettes et être contraint d’avoir toujours un gros étui sur soi ou prendre le risque de rayer ses verres m’insupportait. J’ai donc cherché une solution pour régler ce problème et si j’en ai besoin, je me dis que les autres aussi. J’essaie d‘appliquer une vraie notion de design à un besoin, si une pièce est belle mais peu pratique, elle part à la poubelle…
De même, un des mes clients en voyant la diversité de couleurs des Libellules m’a demandé si mes ceintures existaient dans les mêmes teintes, j’ai dit oui et depuis elles sont au catalogue et marchent très bien. Je développe de plus en plus de pièces pour d’autres et il y a toujours le challenge de proposer quelque chose de nouveau qui répond vraiment à une demande précise.
Créateur, inventeur, comment vous définiriez-vous ?
Comme un créateur, j’ai besoin de m’exprimer, que ce soit dans l’accessoire ou la musique. Le fait d’inventer certaines pièces comme l’Atamé ou la Libellule n’est qu’une conséquence de ce besoin incessant de créer. C’est aussi le besoin de se remettre en question systématiquement.
Sur quoi réfléchissez-vos aujourd’hui ?
D’abord sur la nécessité d’avoir des matériaux de plus en plus “bio”, des colles qui proviennent du bio mimétisme, le bio mimétisme, (c’est le fait d’adapter des mécanismes qui existent dans la nature à des besoins humains), n’utiliser que des matières pures et “bio”, réfléchir à des pièces encore plus épurées, où je pourrais utiliser différents savoir-faire. Continuer à développer des pièces pour l’homme moderne, utiles, pratiques ultra fonctionnelles et belles. Aller plus loin dans les finitions et la personnalisation, option que je propose déjà sur mon site et chez mes clients.
L’homme When I Was Seventeen en quelques mots ?
C’est avant tout un bon vivant qui aime les choses simples (cuisiner, déguster les bons vins et du whisky tourbé, les soirées entre amis). L’homme When I Was Seven7een est mélomane. Il se réveille avec un morceau d’Alabama Shakes et se couche en écoutant “In a silent way” de Miles Davis. Et fait autant de concerts possibles.
L’homme When I Was Seven7een a un pied dans le passé et un autre bien ancré dans son époque. Il aime le bois, le cuir et des senteurs qui lui rappellent un temps qu’il n’a pas connu, il a un Ipad, et un appareil photo argentique. C’est aussi un baroudeur urbain qui aime les belles choses. Il essaie d’avoir une garde-robe de qualité avec des pièces intemporelles et solides : des jeans brut, des boots, une paire de derby et de sneakers. Il est également amateur d’art (va dans les expos lorsqu’il le peut).
Les accessoires WHEN I WAS SEVEN7EEN reflètent cette personnalité éclectique, le besoin de produit de qualité , esthétique et pratique.
ACCEDER A WHEN I WAS SEVEN7EENRetrouvez la description de When I Was Seven7een ici.