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Par Hubert Arrata - Le 17 mars 2015

On a reçu le chouette duo The Pirouettes dans notre showroom. Ils ont accepté de répondre à toutes nos questions sur leur groupe et nous ont offert en plus une session live. Chanceux vous avez dit ?

Pour les paroles et les thèmes, on s’inspire de notre vie quotidienne : de l’amour, de la vie ! […] On a envie de toucher les gens avec des mots simples et surtout pas essayer de faire de la fausse poésie.

Parlez-nous de vous !

On s’appelle The Pirouettes et on a 21 et 22 ans. On habite depuis 4 ans à Paris, on s’est rencontrés à Annecy au lycée quand on était en Terminale et depuis on est devenu un groupe ! Cela fait 4 ans et demi qu’on se connaît mais on fait de la musique ensemble sérieusement que depuis 3 ans.

Léo : Moi je suis intermittent du spectacle et je suis aussi membre d’un autre groupe de musique qui s’appelle Coming Soon.

Victoria : À côté de The Pirouettes, je suis étudiante en photo/vidéo aux Arts Déco.

Léo tu peux nous parler de ton autre groupe ?                           

Je suis le batteur de Coming Soon en même temps. On a un peu ralenti la cadence depuis quelques mois parce qu’on est tous un peu à fond dans nos projets parallèles, mais ça continue quand même ! On vient d’enregistrer un nouvel EP qui va bientôt sortir.

Pourquoi “The Pirouettes” ?

Un jour on devait faire un concert dans notre lycée et nous n’avions pas de nom. C’est mon frère qui l’a tout simplement trouvé en disant « Et pourquoi pas Pirouette ? ». Il y voyait une connotation un peu sexuelle et rigolote. Il savait qu’on était en couple depuis peu et du coup, c’est ce qui lui a donné cette idée de nom !

Comment êtes-vous tombés dans le bain musical ?

Léo : Moi je suis batteur à l’origine, j’ai pris des cours de batterie au Conservatoire, ce qui m’a amené à faire partie de Coming Soon et à me faire une petite expérience. Vicky en revanche est complètement autodidacte.

Comment vous êtes-vous fait connaître ?

Victoria : Un jour, on a fait une chanson sur le cambriolage dont on a été victimes, on l’a fait pour se remettre sur nos pattes ! La vidéo a été vue par un tourneur qui nous a proposé de faire un concert, c’était notre tout premier ! Par la suite on a fait une reprise de France Gall qui a bien tourné et c’est d’ailleurs depuis ce moment qu’on chante en français et plus en anglais comme au début. C’est beaucoup plus naturel maintenant.

Comment êtes-vous encouragés par votre entourage ?

On a beaucoup d’amis musiciens, donc c’est vrai que par rapport à un jeune groupe qui débute, on avait déjà quelques contacts grâce à mon autre groupe, ce qui a été plus facile à ce niveau pour nous ! On a fait les EP avec des amis, c’est sympa et pratique !

Pouvez-vous nous décrire l’univers de vos chansons, de votre style musical ?

Léo : En fait, on ne s’est pas vraiment posé la question du style, on s’est un peu lancé dans les compo comme ça ! Je dirais tout simplement que c’est de la musique éléctro sur laquelle on met des paroles en français. On écoute beaucoup de pop des années 80, de la pop actuelle, de la variété française, du rap, plein de choses . . . On s’inspire de plein de styles.

Un rêve musical ? Une grosse tournée, dans des gros festivals, avec beaucoup de gens ! Avec bus et même une piscine dedans !

Vous écrivez les paroles tous les deux ? Et les mélodies ?

Léo : Oui, de plus en plus ! Jusqu’à présent, c’était surtout moi mais maintenant Vic commence à s’y mettre ! Pour les paroles et les thèmes on s’inspire de notre vie quotidienne : de l’amour, de la vie ! C’est toujours romancé mais on reste quand même dans l’autobiographique. On a envie de toucher les gens avec des mots simples et surtout pas essayer de faire de la fausse poésie.

En fait, on part toujours d’une compo instrumentale qu’on compose sur nos ordinateurs et après on va en studio pour remplacer tout ça par des vrais instruments, et surtout des vrais synthé !

On est actuellement en train d’enregistrer un album. Après deux EP, on a envie de se lancer dans un premier album dans lequel y aura une dizaine de titres, voire un peu plus. Mais on n’est pas fan des albums très longs !

Quelles sont vos influences ?

Léo : Depuis quelques années, j’écoute essentiellement de la musique en français. Mon chanteur préféré est Yves Simon (c’était le chanteur préféré de ma mère, c’est pour ça que je l’ai connu).

On est aussi à fond sur Balavoine, France Gall et Michel Berger pour qui on a beaucoup de respect. Et on écoute aussi pas mal Christophe.

Comment les gens accueillent votre musique et le fait que vous chantiez en français ?

Léo : J’ai l’impression qu’en ce moment le franco-français marche bien en France, du coup forcément ça nous aide. Les gens sont plus réceptifs. Ça nous aide aussi à accéder à la nouvelle scène pop avec La Femme, Pendentif et à être sur des compiles avec eux, donc cela nous donne une petite visibilité d’office. En plus on aime que les gens puissent chanter les paroles et les comprendre, ça c’est vraiment cool !

Êtes-vous produits par un label, une maison ?

Léo : Alors en fait, avec Coming Soon, on a fondé un label sur lequel on sort tous nos projets parallèles dont The Pirouettes. On trouvait ça cool d’être indépendants, de décider par nous mêmes ce qu’on pouvait sortir, d’établir un lien avec les distributeurs, avec des attachés de presse. . . Mais pour l’album, on espère trouver un label un peu plus gros.

Prévoyez-vous d’autres reprises ?

Justement on en prépare une d’Yves Simon et on se pose la question pour Balavoine !

Qui s’occupe de vos clips ?

Majoritairement, c’est Kevin El Amrani qui nous a fait trois clips et qui en prépare un quatrième. Sinon on a fait faire notre premier clip par une amie à nous, puis on en a fait un tous les deux ! On a la chance d’être entourés de pas mal de vidéastes donc c’est cool !

Et si vous aviez un rêve musical, qu’est ce que ça serait ?

Ça serait avant tout une tournée aux Etats-Unis ! Mais une grosse tournée, dans des gros festivals, avec beaucoup de gens ! Avec bus et même une piscine dedans !

Pour la suite, toujours à deux ou à plus ?

On restera toujours à deux, parce que ça fonctionne très bien ! Mais rajouter quelqu’un sur scène, c’est pas une mauvaise idée ! Par exemple, une batterie ou quelque chose comme ça pour donner de la puissance au live. À deux, il y a un moment où ça va être limité ! Mais dans un premier temps, c’est beaucoup plus facile de nous faire tourner à deux.

Comment ça se passe quand on fait de la musique en couple ?

On ne s’engueule pas sur la musique, ça c’est sûr ! Mais sinon, on n’a pas trop réfléchi avant de se lancer, c’est peut-être ce qui fait que ça fonctionne bien. En fait à l’origine, je lui avais écrit une chanson pour la séduire et c’était mon seul moyen d’y arriver (et ça a marché) ! Du coup ça aurait été dommage de s’arrêter là !

Avez-vous une chanson « pépite » que vous écoutez régulièrement ?

“Sanza Tristesse” de Francis Bebey.

Si vous étiez un fromage français ?

Léo : Un petit crottin de chèvre, parce que je trouve ça classieux. Surtout avec un petit peu de confiture !

Victoria : Moi j’aime bien le Saint-Nectaire.

Des coins de France que vous aimez particulièrement ?

Léo : Récemment, on est parti en Normandie, à Cabourg pour jouer, et j’ai beaucoup aimé. Mais sinon on adore Annecy, et le Sud Ouest.

Retrouvez les à leurs prochaines dates :  2 avril à Marseille, Montpellier le 3, à Clermont le 18, Lille le 23, et bientôt une date à Paris ! On attend leur album avec impatience !

Retrouvez The Pirouettes sur leur page Facebook !

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