Nous avons rencontré Samuel David, le fondateur de la marque de t-shirts et de sweats Bricktown.
Pouvez vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?
Je suis passionné par le Pixel Art depuis plusieurs années. Cela me rappelle mes années d’enfance où je passais des heures devant StreetFighter2, Mario et Donkey Kong sur ma Super Nes. Depuis j’ai bien grandi.
J’ai passé mes années fac (d’économie) à faire de la musique sur batterie électronique avec mon ancien groupe Digital Odyssey (Album autoproduit dispo sur Deezer !). En 2014 j’ai intégré un master spécialisé en entrepreneuriat à l’ESSEC. Une année géniale en alternance 50/50 entre cours et création d’entreprise. En Janvier 2014 j’ai enregistré la marque à l’INPI et en juin 2014 j’ai créé la société. Depuis je m’y consacre à 100% de mon temps, jour et nuit !
Quand avez-vous eu l’idée de lancer votre marque ? Et pourquoi ?
Bricktown est bien plus qu’une marque de tee-shirts. C’est avant tout une communauté centrée autour du chill et de la rencontre. Révoltons-nous contre la digitalisation des relations sociales !
Durant l’été 2013, j’ai fait un road trip en Thaïlande. Quand je visite un pays j’adore discuter avec les locaux, pour moi c’est vraiment comme ça que l’on découvre la culture. Quand je suis rentré en France, je me suis rendu compte à quel point les gens ne font pas attention à vous. En Thaïlande ça m’est arrivé de dire bonjour à quelqu’un dans la rue et de discuter 15 minutes à propos de la forme amusante d’un arbre biscornu ! En France on ne peut pas dire bonjour à quelqu’un dans la rue sans qu’il pense que l’on va lui demander quelque chose.
On est tous plus connecté les uns que les autres à des écrans, Smartphones, tablettes, ordinateurs. On passe de plus en plus de temps à essayer de garder un contact virtuel avec nos 10 000 amis Facebook et de moins en moins à nous retrouver dans la vraie vie pour partager de vrais moments. Bricktown est bien plus qu’une marque de tee-shirts. C’est avant tous une communauté centrée autour du chill et de la rencontre. Révoltons-nous contre la digitalisation des relations sociales!
Qu’est-ce qui vous inspire au quotidien ?
Le Pixel Art est la première forme d’art sur ordinateur. Ce que j’aime dans le Pixel Art c’est son côté élémentaire, épuré, regorgeant de simplicité. Le pixel lui, est présent partout, tout le temps. Il est à la base des images que nous renvoient tous nos écrans. Utiliser l’art digital contre la digitalisation du monde.
Pourquoi Bricktown ?
Pour moi une ville se définit par ses habitants et leurs relations sociales. Nous sommes tous une petite brique, nos relations sociales sont le ciment qui nous unit et à nous tous nous formons la ville de brique, Bricktown.
Que comptez-vous proposer par la suite ?
Comme je vous l’ai dit Bricktown est depuis le début bien plus qu’une marque de tee-shirts, c’est avant tout une communauté qui partage les mêmes valeurs. Notre objectif en 2016 est de fédérer cette communauté en lui offrant une expérience sociale hors du commun. Quelque chose de fun, de connecté. Quelque chose de nouveau. Malheureusement je ne peux pas vous en dire plus car on souhaite vraiment faire une grosse surprise à toute notre communauté.
Qu’est ce que vous préférez dans l’entreprenariat ?
Ce que j’adore dans mon travail c’est le contact que j’ai avec les gens.
Je suis amené à rencontrer beaucoup de personnes et c’est toujours un plaisir de découvrir de nouvelles personnalités. Mais ce que j’aime le plus pour être franc c’est la découverte, l’apprentissage. Ce que j’adore dans mon travail c’est le contact avec les gens. En tant qu’entrepreneur je travaille chaque jour sur des choses nouvelles je suis dans un apprentissage perpétuel. Comme disent nos amis américains, je suis très « Self-Improvement ».
Si vous pouviez changer de vie, où serait-elle et que feriez-vous ?
Pour rien au monde je ne troquerais ma vie contre une autre. J’ai beaucoup de rêves et je me bats chaque jour pour les réaliser. Chaque matin je me lève plein de motivation pour être acteur de ma vie. Avoir des idées c’est génial. Travailler à les réaliser c’est exaltant.
Si tu étais porte-parole de la France à l’étranger, que “vanterais”-tu ?
Soyons fiers d’être français, on a quand même le plus beau pays au monde même si on se plaint beaucoup.
Soyons fiers d’être français, on a quand même le plus beau pays au monde même si on se plaint beaucoup. Personnellement j’ai un faible pour la bouffe. J’adore manger. En France on est vraiment de très bon cuisinier. Quand je pars à l’étranger je suis toujours super content de tester la nourriture locale, mais au bout de quelques jours, le vrai pain commence à me manquer (le vrai pain = le pain français on est tous d’accord).