Nous avons fait la rencontre de Ruben Valensi, le cofondateur de la marque de chaussons Lasso pour petits et grands.
Je ne dirai pas que nous avons fait le choix de créer des chaussons mais plutôt que ce sont les chaussons qui nous ont choisis. . .
Quels ont été les étapes qui ont permis d’aboutir à la marque Lasso ?
Gaspard a inventé Lasso lorsqu’il faisait ses études à Londres au Royal College of Art. À son retour en France, il m’en a parlé et j’ai tout de suite adhéré, non pas que me lancer dans le chausson était un rêve d’enfant, mais le produit, le concept et l’idée de me lancer dans une aventure comme celle ci m’a plu. De le faire en France est apparu comme une évidence, mais le plus dur a été de trouver un prestataire capable de réaliser toutes les étapes nécessaires à la production de Lasso.
Nous sommes tombés sur L’ESAT (Établissement et services d’aide par le travail), le courant est vraiment passé entre nous et l’équipe, ajouté au fait que d’être une marque solidaire nous correspondait parfaitement. Pour nous lancer, nous avons choisi le crowdfunding qui commençait a être connu en France et on peut dire que ça a bien marché puisque nous avons dépassé notre objectif de 350% en vendant plus de 1800 paires ! Kickstarter, la surface que l’on a choisie, nous a vraiment permis de nous financer, mais aussi de communiquer, de tester Lasso et d’avoir d’emblée une portée internationale.
Pourquoi avoir fait le choix de créer des chaussons ?
Je ne dirai pas que nous avons fait le choix de créer des chaussons mais plutôt que ce sont les chaussons qui nous ont choisis. . . Plus sérieusement, Gaspard avait froid aux pieds et nous sommes partis du constat qu’il n’y avait pas de marque de chaussons “cool”.
Où faites-vous fabriquer et pourquoi avoir fait ce choix ?
Nous faisons fabriquer dans un ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail) anciennement à Villeneuve-Saint-Georges maintenant à Limeil-Brévannes en Région Parisienne.
Pourquoi en France ?
Un petit peu pour des raisons commerciales, plus pour des raisons d’éthiques, mais aussi pour des raisons de praticité ! La possibilité de suivre la production, de pouvoir rencontrer les personnes avec qui nous travaillons, de pouvoir aller sur le lieux de production à n’importe quel moment, c’est très important pour moi. Ça apporte une dimension humaine au projet.
Quel est l’esprit de la marque ?
Solidaire, conviviale, humaine, éthique jeune et détendue ! Ça fait beaucoup, je sais, mais nous essayons un maximum d’être tout ça à la fois !
Comment le chausson 2.0 Lasso va t’il évolué ?
En chausson 3.0 ! Par rapport à un produit souvent déconsidéré, peu attrayant et associé à un univers « pantouflard », on espère redorer l’image du chausson et ainsi faire de Lasso la Havainas de l’hiver.
Quand vous étiez petits, que rêviez-vous de faire “plus tard” ?
Argh, c’est une question piège ! Je crois que je voulais être acteur (de cinéma, rien que ça…) à un moment de ma vie, j’ai peut être raté ma voie..
Selon vous qui est “LE” ou “LA” frenchie du moment ? Pourquoi ?
Je n’arriverai pas à définir une personne en particulier. Je suis dans un espace de co-working Social (La ruche) à Paris et j’ai beaucoup de respect pour tous les entrepreneurs qui tentent à leurs manière de changer un peu le monde ou, en tout cas, leur environnement.
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