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Par Joséphine Ranson - Le 9 novembre 2015

Nous avons rencontré Paul et Simon, les deux fondateurs d’Umà, une boisson énergisante 100% naturelle qui va nous redonner des forces cet hiver.

Donner du plaisir et un petit coup de boost sainement c’est possible. Et c’est le défi que nous voulons relever

Qui se cache derrière Umà ?

Cacher, c’est le mot ! On nous fait souvent le petit reproche de ne pas assez nous dévoiler et de ne pas nous mettre en avant. C’est vrai qu’on est un peu timides. C’est donc une question que beaucoup attendent. On vous dévoile tout ! Derrière UMÀ il y a Simon (le grand) et Paul (le petit). Nous avons 27 ans tous les deux et sommes amis de longue date. On habite à Paris.

Paul : Quand je décris Simon à quelqu’un, je dis que physiquement c’est le mix parfait entre Michel Muller et Cyrille Eldin. On me donne souvent raison.
Simon : Pour décrire Paul, je dirais qu’il est le mix parfait entre Thierry Henry et Julien Clerc. On me donne souvent raison aussi.

Bref, l’idée à retenir c’est que derrière UMÀ on est deux jeunes amis de longue date. D’où d’ailleurs la première racine du mot UMÀ qui vient du corse “Umanu” qui veut dire “Humain”. Notre projet UMÀ repose avant tout sur une aventure humaine basée sur une forte amitié.

Nous avons aussi eu le désir d’offrir une alternative valable aux boissons énergisantes qu’on nous propose sur le marché et qui sont toutes similaires : goût médicamenteux, nocivité, packaging et marketing agressifs.

Quel est votre parcours jusqu’ici ?

On a travaillé à l’élaboration de notre boisson dès la fin de nos études.

Paul : J’ai fait une école de commerce et je me destinais à travailler dans le secteur des médias après plusieurs stages en télévision. Puis j’ai opté pour une voie différente.

Simon : J’ai fait cinq ans de droit, à Paris et à Berlin. J’ai beaucoup aimé mes études, mais je ne me voyais pas juge ou avocat. Et je voulais quelque chose de différent qui puisse m’apprendre ce que mon cursus ne me proposait pas.

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Comment vous est venu l’idée de créer une boisson énergisante ?

L’idée est partie d’un constat simple : le marché français des boissons est plutôt frileux alors qu’on assiste en parallèle à un mouvement culinaire original et créatif. Et c’est cette recherche de diversité qui a motivé la création d’un produit nouveau et différent.

UMÀ a trois vertus fonctionnelles principales. L’infusion de fleur de bourrache est relaxante et apaisante. La noix de kola est naturellement riche en caféine, d’où la vertu énergisante. Enfin, le curcuma est reconnu pour ses vertus antioxydantes.

On a tout de suite imaginé notre boisson comme pouvant se boire à tous les moments de la journée, un peu sur le modèle du thé ou du café. Nous avons aussi eu le désir d’offrir une alternative valable aux boissons énergisantes qu’on nous propose sur le marché et qui sont toutes similaires : goût médicamenteux, nocivité, packaging et marketing agressifs. Mais donner du plaisir et un petit coup de boost sainement c’est possible. Et c’est le défi que nous voulons relever !

Quelles sont les autres vertus d’Umà ?

Paul : L’énergie n’est que l’une des trois vertus d’UMÀ.

UMÀ a trois vertus fonctionnelles principales. L’infusion de fleur de bourrache est relaxante et apaisante. La noix de kola est naturellement riche en caféine, d’où la vertu énergisante. Enfin, le curcuma est reconnu pour ses vertus antioxydantes.

En résumé, UMÀ c’est trois lettres, trois ingrédients principaux, trois vertus complémentaires.

Simon : Et trois moyens de suivre notre aventure : Facebook, Twitter, Instagram.

On s’est mis en quête de ces trois ingrédients en faisant des recherches puis en allant discuter avec des herboristes et des producteurs.

Qui a imaginé la recette ?

Paul : C’est nous. Pour imaginer la recette, on est vraiment parti d’une page blanche. On n’avait pas de connaissances particulières dans l’agro-alimentaire mais on était dès l’origine animés par deux principes forts : créer une boisson qui soit complètement naturelle et légère.

On voulait aussi quelque chose de simple et d’efficace. Le but était de trouver trois ingrédients qui aient chacun une des trois vertus apaisante, énergisante et bien-être. On voulait aussi travailler à partir du triptyque : un végétal infusé, une épice, un fruit.

On s’est mis en quête de ces trois ingrédients en faisant des recherches puis en allant discuter avec des herboristes et des producteurs. On vous conseille d’ailleurs de visiter l’une des quelques herboristeries restantes à Paris, c’est un métier assez passionnant.

J’aime bien l’idée de devoir à chaque fois partir d’une feuille blanche avec un papier et un crayon puis voir progressivement le projet se dessiner et prendre forme à la réalisation de chaque étape. Paul

Comment sont fabriquées les boissons?

Simon : C’est un peu la question que tout le monde se pose finalement.

Le processus de fabrication est assez simple en réalité. Nous nous occupons de nous approvisionner chez de petits producteurs pour chacun des ingrédients. On les fait parvenir chez le producteur de jus de fruits avec lequel nous travaillons, pas loin de La Rochelle. Un petit monsieur en tunique bleue fait infuser les ingrédients. L’infusât est gazéifié dans la cuve, ce qui donne le produit fini. Les petites bouteilles une fois remplies passent sur la chaîne, reçoivent leur étiquette et le tour est joué !

Que préférez-vous dans l’entrepreneuriat ?

Paul : La créativité. J’aime bien l’idée de devoir à chaque fois partir d’une feuille blanche avec un papier et un crayon puis voir progressivement le projet se dessiner et prendre forme à la réalisation de chaque étape.

Simon : Savoir où je vais et pourquoi j’y vais ! C’est ça la plus grande des libertés.

Qu’avez-vous appris sur vous depuis que vous êtes entrepreneurs ?

Paul : Que j’avais la chance d’être entouré de personnes trop cools et à l’écoute, prêtes à me donner un coup de main ou un conseil dès que j’en avais besoin.

Simon : Ma capacité à observer et à écouter les conseils et aussi à rebondir.

Quels sont vos projets pour la suite ?

Simon : Faire grandir UMÀ ! Cette “expansion” (même si je n’aime pas trop le terme) passe par un élargissement de la gamme, chose sur laquelle on travaille en ce moment, mais aussi par un plus grand nombre de points de vente en France et à l’étranger.

Puis on a aussi plein d’autres projets différents, qu’on commence à griffonner sur des papiers.

Si Umà était un fromage français ?

Paul : Le fromage corse. Façonné patiemment par des petits producteurs passionnés par leur métier.
Simon : Je sais pas (je n’aime pas trop le fromage).

Un endroit en France à nous faire découvrir ?

Simon : Le plateau de l’Aubrac. Je n’en suis pas originaire et je n’y suis allé qu’une seule fois, mais c’est absolument magnifique.

Paul : Antisanti. Le petit village duquel je suis originaire en Corse. C’est perdu en plein milieu de la montagne et c’est là que j’aime aller ne serait-ce que quelques jours pour me ressourcer.

Pour UMÀ je dois faire appel à [mon imagination] tous les jours, alors mes rêves de gosse sont en partie réalisés ! Simon

Quels métiers vouliez-vous faire quand vous étiez petits ?

Paul : Je voulais être berger. J’ai d’ailleurs toujours ça dans un coin de ma tête.

Simon : Je crois que j’aurais adoré être comédien ou cuisinier. Des métiers laissant libre cours à l’imagination. Mais pour UMÀ je dois faire appel à elle tous les jours, alors mes rêves de gosse sont en partie réalisés !

        

Simon (à gauche) et Paul (à droite), quand ils étaient tous petits Frenchies !

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