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Par Armelle Klein - Le 1 décembre 2015

Nous avons rencontré Maly MCG, une jeune créatrice de bijoux frenchy aux origines vietnamiennes, qui a su nous plonger et nous faire voyager dans son univers féminin, exotique et bohème.

C’est un peu une tradition familiale de fabriquer, de créer, même ma grand mère dit toujours que « l’esprit est au bout des doigts »

Qui se cache derrière Maly MCG ?

Derrière la marque se cache une fille d’origine vietnamienne mais de nationalité française. Je suis née au Vietnam et j’ai été adoptée à l’âge de 6 ans. J’ai été élevée dans une famille de 4 enfants sans la télévision, alors j’ai appris à m’occuper d’une autre façon,  les week-ends en faisant du point de croix, du tricot, des perles, du macramé, et même des scoubidous ; et puis c’est un peu une tradition familiale de fabriquer, de créer, même ma grand mère dit toujours que « l’esprit est au bout des doigts ».

Et puis, on voyageait beaucoup alors, bien sûr tous ces pays, ces couleurs, ces cultures, ça enrichit vraiment.

Quel a été votre parcours avant de créer votre marque ?

Après un parcours généraliste jusqu’en BAC+2 (bac éco, BTS commerce international), je suis partie en lycée professionnel pour apprendre à coudre (et oui c’est important mine de rien) et après ça je suis partie en école de mode pendant deux ans à Toulouse. Et puisque ce n’était pas suffisant, j’ai cumulé avec un Master 2 en marketing de la mode en école de commerce à Bordeaux.

Entre temps j’avais pris une année sabbatique pour partir au Vietnam et travailler. Avec ce bagage scolaire et les expériences professionnelles qui vont avec, je me sentais enfin prête à me lancer seule !

Ma marque est exotique, bohème et féminine tout en restant assez facile à porter et à assembler. Je crée des bijoux que j’aime porter tout simplement.

Comment concevez-vous vos produits ?

Mes créations sont le fruit d’une multitude d’essais avant que l’esthétisme, la qualité et l’originalité me satisfassent à 100%. C’est pour cette raison que je me concentre sur peu de références avec des gammes fortes. Lorsqu’un assemblage de matières et de formes me convient je travaille après les couleurs de ma collection.

Toutes les pièces sont réalisées à la main avec un sourcing minutieux sur les matières premières : la qualité, le minimum de commande, la réactivité des fournisseurs etc etc. . . c’est très long mais lorsqu’on a trouvé c’est tellement satisfaisant ! Je communique beaucoup sur le « fait main » car c’est très important pour moi, même mes pochettes en lin sont cousues à la main par moi même !

Comment définiriez-vous l’univers de votre marque ?

Ma marque est exotique, bohème et féminine tout en restant assez facile à porter et à assembler. Je crée des bijoux que j’aime porter tout simplement. Les chaines qui tombent c’est pour le dynamisme et le mouvement. Les perles c’est pour la minutie. Les rubans vietnamiens pour les voyages et le tressage c’est toute ma vie, j’adore les tresses !

Je ne travaille pas « seule » car je viens de m’installer en co-working dans les bureaux d’une jeune agence de communication et c’est une réelle synergie et une vraie motivation qui se créent entre nous, donc j’adore !

Qu’aimez-vous dans l’entrepreneuriat ?

C’est évidemment d’être libre de mes choix, d’avancer en prenant les décisions qui me semblent le mieux sans devoir attendre l’accord en amont. J’ai un profil très polyvalent : je suis autant créative que pragmatique donc ce que j’aime c’est pouvoir faire un peu de tout : réaliser des bijoux, faire de la communication, du graphisme, préparer des shootings, du e-commerce, prospecter. . . chaque jour est différent !

De plus, je ne travaille pas « seule » car je viens de m’installer en co-working dans les bureaux d’une jeune agence de communication (Huge Communication) et c’est une réelle synergie et une vraie motivation qui se créent entre nous, donc j’adore ! Ce point est très important pour moi, je ne voulais pas me sentir seule. . .

Qu’avez-vous appris sur vous depuis que vous êtes entrepreneur ?

J’ai appris que faire des perles pendant des jours avait un effet relaxant sur moi.

Si Maly MCG était un fromage français ?

Je dirais le fromage de brebis avec de la confiture de cerise noire ! Une pâte cuite avec une touche de sucré et de couleur !

Un coin de France à nous faire découvrir ?

Je pourrais vous dire la ville de Pau, mais ça ne suffit pas, il faut ajouter la région, qui est plurielle et offre une qualité de vie hors normes, entre les promenades en montagne, le shopping en Espagne, les expositions au musée Guggenheim, les week ends à la mer, c’est grandiose !

Que vouliez-vous faire quand vous étiez petite ?

Le premier métier que j’ai déclaré à mes parents a été pâtissière ! Mais ne vous y méprenez pas, je ne suis pas si bonne pâtissière que ça ! Ce devait surement être la création des couleurs, des formes et des matières qui me plaisait dans tout ça. . . après j’ai voulu faire comme Titouan Lamazou : voyager et peindre en même temps. . . parce que j’ai peint pendant longtemps et j’aimerais d’ailleurs beaucoup m’y remettre. . .

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