Nous avons rencontré Jean Rondeau, jeune claveciniste talentueux.
– Qui es tu ?
Jean Rondeau, claveciniste, pianiste, improvisateur et compositeur, bref simple musicien amoureux !
– Comment as-tu commencé à jouer au clavecin ? Pourquoi cet instrument ?
J’avais 5 ans, j’ai entendu du clavecin sur un poste de radio, sans savoir ce que c’était et j’ai pointé le poste en disant que c’était « ça » que je voulais faire. Un son magique, séduisant !
– Quand tu étais un tout tout petit frenchie, que voulais tu faire “plus tard”?
Je ne me suis jamais vraiment posé la question, je ne sais toujours pas vraiment ce que je veux faire « plus tard », j’essaie deja de savoir ce que je veux faire maintenant !
– Quels sont les disques qui ont marqué ta vie pour le moment ?
Beaucoup de disques de jazz surtout, mais aussi de groupes de rock tels que The Pink Floyd et Led Zeppelin. Les disques baroques et classiques m’ont aidé à découvrir tout le répertoire, et ça c’est un bonheur.
– La chanson nulle que tu aimes ?
Tout Joe Dassin, bien entendu !!
– Qu’apprécies-tu le plus dans la musique classique ?
Si on pense à la musique « classique » dans le sens le plus large du terme, c’est à dire une musique écrite plutôt d’orientation occidentale et qui s’étend sur plus de 5 siècles alors il n’y a rien que j’apprécie plus que d’autre… peut-être la diversité, la richesse du coup !
– Tu as déjà gagné de nombreux prix, tu es promis a une très belle carrière : de quelle étapes es-tu le plus fier ?
Peut-être du premier prix du concours de clavecin de Bruges, un des plus grand concours dans ce domaine au monde.. mais je ne suis pas fan du mot « fier ».
– Quels sont tes prochains projets ? Quand joues tu ?
De nombreux festivals cet été, beaucoup en France, mais au Canada, en Belgique et en Hollande aussi. Une sortie de disque autour de la musique de Jean-Sébastien Bach au début de l’année 2015 chez Warner, prévue lors d’un concert (également avec mon ensemble « Nevermind ») au Théâtre des Champs Elysées à Paris.
– Dernière question hors musique ! Comment définirais-tu l’élégance à la française ?
Un gout que l’on a raison de préférer !
Merci Jean !