Nous avons rencontré Henri et Charles, les deux frères étudiants et fondateurs de la marque de t-shirts Capsule CPL.
Nous avons voulu créer une marque qui représente cette ville, cadrée, protectrice, qui permet tous ces moments de vie auxquels nous avons accès chaque jour.Charles
Qui se cache derrière Capsule CPL ?
Henri : Nous sommes deux frères encore étudiants à Paris. Je suis en école de commerce à l’ESCP Europe, Charles est à SciencesPo.
Charles : Ça n’a, a priori, pas grande chose à voir avec nos t-shirts. En fait, ce n’est pas si lointain. On a toujours aimé la mode, l’art plastique, aimé regarder ce qui se faisait de nouveau, les nouvelles créations, les dernières tendances. Nous aimons ce qui sort de l’ordinaire, mais qui reste simple et discret.
Henri : Nous avons besoin de créer des choses qui nous ressemblent !
Quelle est l’histoire de votre marque ?
Henri : On a toujours vécu dans la ville. Et c’est grâce à elle que nous avons pu grandir et devenir ce que nous sommes aujourd’hui.
Charles : La ville, c’est cet endroit où tout le monde se rencontre, un grand melting pot dans lequel chacun se construit. C’est aussi le lieu de la culture et de l’interaction humaine. . . Nous avons voulu créer une marque qui représente cette ville, cadrée, protectrice, qui permet tous ces moments de vie auxquels nous avons accès chaque jour.
Henri : Si le carré est le symbole de notre atelier, ce n’est pas pour rien ! Cette forme est artificielle, créée par l’homme de toutes pièces, elle n’existe pas dans la nature. Le carré symbolise la culture, la ville, ainsi que tous les moments de vie qui s’y passent.
Chez nous, petits, une pièce était entièrement réservée à la peinture et à la sculpture. On pouvait peindre sur les murs, sur le plafond. . . Notre famille nous toujours encouragé à développer notre créativité.Charles
Combien de temps avez-vous mis avant de vraiment vous lancer ?
Henri : On a toujours eu beaucoup de projets, que ce soient des vidéos, des peintures, des musiques, des jeux de société, des applications mobiles, des sites internet. . .
Charles : Chez nous, petits, une pièce était entièrement réservée à la peinture et à la sculpture. On pouvait peindre sur les murs, sur le plafond. . . Notre famille nous toujours encouragé à développer notre créativité. Après s’être retrouvé en collocation, en discutant le soir, on a cherché quelque chose qui nous tenait vraiment à cœur. On a concrétisé ce qui au fond de nous nous a toujours plu : créer notre propre marque de t-shirts.
Henri : C’est la liberté ! C’est un plaisir de pouvoir créer ce que nous voulons partager : l’originalité et la simplicité.
Qui réalise vos produits ? Et comment se déroule la fabrication ?
Henri : J’ai commencé à coudre les premiers t-shirts moi-même, avec la machine à coudre de ma mère. On ne pouvait pas se permettre de faire produire nos t-shirts par une couturière au début. Encore moins de produire les t-shirts avant les commandes ! Avant de voir le jour, nos t-shirts sont longuement réfléchis. Si l’apparence est simple est sobre, il y a beaucoup de travail derrière.
Charles : Nous pensons à notre collection au global avant de rentrer dans le détail des t-shirts. Nous voulons que chaque collection soit cohérente et suive un fil conducteur.
Henri : Nous passons beaucoup de temps à chercher de tissus qui aient un lien entre eux, et à réfléchir à des visuels qui se complètent. Dans une collection, les t-shirts sont interdépendants, ils recréent par leurs scènes de vie un univers beaucoup plus riche de sens.
Charles : Nous faisons ensuite coudre les t-shirts par une couturière à côté de Lille en qui nous avons pleinement confiance. On ne voit que les t-shirts, mais nous faisons aussi toute la communication et la logistique nous-mêmes.
Derrière une image très artiste et cool il y a un budget à respecter, des personnes à coordonner, un emploi du temps à tenir. C’est très amusant de se créer son propre défi !Henri
Qu’est-ce que vous préférez dans l’entrepreneuriat ?
Henri : C’est la liberté encore une fois. Liberté d’agir, de créer quelque chose qui nous ressemble.
Charles : Les t-shirts apportent un côté artistique et esthétique que l’on n’a pas dans nos études. C’est quelque chose qui nous occupe, beaucoup même ! Le soir ou pendant les week-ends, on a toujours beaucoup d’idées, et à nous de trouver un point d’entente. La communication nous plait beaucoup.
Henri : C’est aussi la rigueur. Derrière une image très artiste et cool il y a un budget à respecter, des personnes à coordonner, un emploi du temps à tenir. C’est très amusant de se créer son propre défi !
Qu’est-ce que vous avez appris sur vous depuis que vous êtes entrepreneurs ?
Charles : Que beaucoup de gens devraient aussi se lancer dans ce qu’ils aiment faire. Si l’on croit vraiment en ce que l’on fait ça ne peut que marcher. Il faut faire ce que l’on aime.
Henri : On apprend très vite que l’autonomie c’est une responsabilité à part entière. L’entrepreneuriat c’est l’école de la rigueur avant tout. On se gère soi-même. On apprend à écouter l’autre aussi. C’est très important pour avoir une structure pérenne.
Quels sont vos projets pour la suite ?
Henri : Continuer nos études et porter ce projet le plus loin possible. C’est une belle aventure et nous avons l’intention de la continuer !
Si votre marque était un fromage français ?
Henri : Un fromage de caractère.
Charles : Un fromage simple, mais original.
Henri : Un chèvre en fait. Tout le monde a en tête le goût du chèvre et pourtant il en existe des milliers de variétés, un peu comme Capsule, cpl. Nous cherchons à décliner cette forme très simple qu’est le carré en une multitude de moments de vie, que chacun peut interpréter à sa façon, en fonction de ce qu’il a vécu.
Charles : Et puis le chèvre est français !
Un endroit en France à nous faire découvrir ?
Charles : Paris, bien sûr. Mandelieu-la-Napoule, un petit village sur une colline près d’Antibes. Nous avons de très bons souvenirs en famille en été là bas. C’est un petit paradis terrestre. Tout est paisible et calme, il fait beau et chaud. Cette ville représente bien les vacances pour moi.
Quel métier vouliez-vous faire quand vous étiez petit ?
Charles : Journaliste télévisé, comme PPDA !
Henri : Je voulais devenir policier, ou pompier … des métiers que tout que monde a rêvé de faire quand il était petit. Comme quoi on peut se tromper sur son avenir à l’âge 5 ans !
Henri et Charles quand ils étaient tout petits Frenchies
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