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Par Hubert Arrata - Le 16 juin 2015

Nous avons rencontré les fondateurs d’Espigas, la marque d’espadrilles !

Qui se cache derrière Espigas ?

Nous avons décidé, tous les 7, de partir un an ensemble pour vivre une expérience familiale hors des habitudes avec enthousiasme et curiosité.
“Emmenez-moi au bout de la terre. . .” disait la chanson, non pas pour fuir un quotidien mais pour être libre ! Partir, c’est grandir, dans son corps, dans sa tête, dans sa connaissance du monde et de l’autre . . . c’est donc vivre ! Et la vie, c’est comme la bicyclette, disait Einstein, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre ! Alors, avançons ! À contre-courant parfois, mais dans le sens de la liberté et de la vraie rencontre (de soi, de l’autre, du monde).
De retour au pays, « Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage . . . », les yeux grand ouverts sur le monde et comblés d’avoir partagé cette tranche de vie en famille

Quelle est l’histoire de votre marque ?

Nous commençons notre périple par la Grosse Pomme comme les immigrants du XIXème siècle, puis cap vers le Nord ouest à Seattle. De là, nous achetons un RV( Recreational Vehicule XXL! ou camping-car en français) qui nous emmènera d’abord un peu plus loin au Nord en direction de l’Alaska puis à travers les Parcs de l’Ouest américain, le Mexique, le Guatemala, le Salvador, le Nicaragua, le Costa Rica, le Panama, la Colombie, l’Équateur, le Pérou, la Bolivie, le Chili et l’Argentine jusqu’à la fameuse Terre de Feu,tout en suivant principalement l’épine dorsale de ce continent soit les magnifiques Rocheuses du Nord qui se prolongent en Cordillère des Andes jusque dans le détroit de Beagle au sud en Terre de Feu. Le voyage s’achève à Buenos Aires, au pays du tango « une pensée triste qui se danse. . . » et avec cette danse ce ne sont pas seulement les pieds qui dansent, mais tout le corps qui s’anime surtout quand on chausse des alpargatas noires.
De retour au pays, « Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage. . . », les yeux grand ouverts sur le monde et comblés d’avoir partagé cette tranche de vie en famille, il nous faut rebondir !
Et des idées, des expériences et des hommes pleins d’idées et d’expériences, nous en avons croisé plusieurs en chemin au hasard des mythiques routes chaotiques d’Amérique.
Nous n’avons pas conquis la Toison (quoique. . .) contrairement à Ulysse, mais nous sommes revenus après maintes traversées au pays des vertes années (la Provence) avec, aux pieds, nos alpargatas et, en tête, l’idée de faire découvrir ces « espadrilles » du Nouveau Monde qui sont plus que des chaussures depuis que les gauchos de la pampa les ont adoptées.
Notre marque Espigas est née !

Combien de temps avez-vous mis avant de vraiment vous lancer ?

Nous avons présenté des modèles argentins auprès de nos amis et familles pour “tester le produit” : look, confort, concept. . . ayant eu des retours très positifs, nous nous sommes mis immédiatement au travail !

Qui dessine les modèles ? Et comment sont-elles fabriquées ?

Les modèles, les matières, les coloris sont choisis par Bérengère en général.

Qu’est-ce que vous préférez dans l’entrepreneuriat ?

La créativité, les rencontres.

Qu’est-ce que vous avez appris sur vous depuis que vous êtes entrepreneurs ?

Qu’il ne suffit pas d’avoir une idée, qu’il ne suffit pas de la réaliser. . . mais qu’il faut surtout la vendre !!!

Quels sont vos projets pour la suite ?

Nous allons créer une nouvelle collection été 2016 et peut-être une collection capsule pour l’hiver 2015-2016.

Si Espigas était un fromage français ?

Un Picodon ! Moelleux et dur à la fois, raffiné avec du caractère et plein du soleil de la Drôme !

Un endroit en France à nous faire découvrir ?

Marseille, ses quartiers villages, authentiques et modernes, ses couleurs du sud et ses calanques turquoise, capitale mondiale du soleil, du pastis et de la mode.

Quel métier vouliez-vous faire quand vous étiez petit ?

Éleveur de chevaux, finalement un peu déjà Gaucho . . .