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Par Emeric - Le 3 décembre 2014

Nous avons rencontré Delphine Lagarde, la créatrice de la marque de t-shirts pour hommes et femmes Rue Papa Coq. Un brin d’exotisme chez Les Petits Frenchies !

 Rue Papa Coq est une façon pour moi de faire revivre les Antilles d’antan sans évoquer son douloureux passé.

Comment a débuté l’aventure Rue Papa Coq ?

En feuilletant un livre sur les Antilles dans ma bibliothèque. Je cherchais des idées… Les portraits de Clothaire et d’Alphonsine m’ont inspiré le projet. Il fallait alors trouver un nom. La rue Papa Coq est une ruelle typique du Carbet. Elle est pavée, et donne sur la plage. De très vieilles cases la bordent (maisons en bois, souvent colorées). J’adore ce lieu, j’adore ce nom, je n’ai pas hésité avec autre chose ! L’aventure commença.

Qu’est-ce qui vous rattache aux Antilles ?

Douze ans sur une île ça créé des liens. J’y pense chaque jour, je suis assez nostalgique de l’ambiance, des saveurs, des paysages… et du soleil surtout !!

C’est un autre rythme de vie. J’appelle régulièrement mes amis, locaux ou expatriés… J’y ai fait de très belles rencontres, et de très beaux voyages : La Guadeloupe, Les Saintes, Sainte Lucie, St Martin, St Barth, les Îles Vierge…

Quelles sont les valeurs de votre marque ?

Rue Papa Coq est une façon pour moi de faire revivre les Antilles d’antan sans évoquer son douloureux passé. Je souhaite avant tout véhiculer une image positive de la Caraïbe. Valoriser ses richesses culturelles, que l’on met finalement rarement en images.

Comment avez-vous choisi et crée les visuels ?

J’ai choisi les portraits les plus « charismatiques ». Je suis graphiste, ce qui m’a permis de créer et de réaliser le projet de A à Z ! Du noir et blanc, je suis passée à la couleur, des couleurs « caribéennes » . . . Dans mon métier de créatif on cherche toujours l’idée nouvelle, et ces visuels n’ont jamais été réutilisé. J’aime l’univers graphique du « vintage », c’est dans cet esprit que j’ai voulu diriger le projet.

Qui sont les personnes sur vos t-shirts ?

Ce sont des clichés pris au début du siècle. Ils représentent différents personnages. Chacun d’eux étaient nommés par leur activité. Coupeur de bananes, chasseur de serpents, marchande de Mabi… J’ai donc décidé de leur donner de vieux prénoms créoles, et ainsi humaniser ces magnifiques portraits. On croise alors Clothaire, Garcin, Uranie…

Coupeur de bananes, marchande de simples, créole
Coupeur de bananes, marchande de simples, créole

Comment voyez-vous l’avenir ?

Pour le moment Rue Papa Coq séduit et contre toute attente, c’est à Paris que les contacts s’amplifient, donc je suis très satisfaite ! Je souhaite bien entendu élargir la collection, en proposant d’autres articles. Mais avant tout, séduire les boutiques en accord avec le concept. On trouvera prochainement la marque aux Antilles, cela va de soit ! Je recherche un distributeur sur St Barth, une île que j’affectionne particulièrement. Espérant que le Coq chante sur tous les continents ! 

Quel conseil donneriez-vous à des Frenchies qui voudraient partir vivre aux Antilles ?

Si vous craigniez le soleil et les moustiques… Passez votre chemin ! Si vous aimez la plage, le bateau, et les couchers de soleil alors foncez !

C’est une très belle expérience. Mais il faut quand même préciser que cette vie ne conviendrait pas à tout le monde ! La culture créole est passionnante : lire Aimé Césaire, visiter les Habitations, partir en bateau dans les îlet, savourez une bonne langouste grillée… en écoutant Bob Marley !

Si vous étiez un mot français, lequel seriez-vous ?

Soleil !

Le mot de la fin pour les Petits Frenchies ?

Toujours un plaisir de rencontrer un autre coq ! Un très grand MERCI à la team des Petits Frenchies.

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