Nous avons rencontré Elissa et Anaïs, les deux cofondatrices de la marque de lingerie mixte et branchée NOO.
NOO est née d’un constat : aucune marque de lingerie ne propose aujourd’hui des gammes qui s’adressent aux femmes et aux hommes.
Comment avez-vous choisi le nom original de votre marque ?
Anais : Nous cherchions un nom court et graphique, qui collait avec l’univers épuré de notre marque. Un nom qui puisse se prononcer aisément à l’international. Notre marque s’adressant aussi bien à l’homme qu’à la femme, nous avons aimé le fait que dernière NOO, nous puissions entendre NOUS.
Quels sont vos parcours ? Dans quoi travailliez-vous avant ?
Elissa : Anais a une formation d’Arts appliqués, et j’ai pour ma part une formation classique de classe préparatoire HEC / école de commerce (Audencia Nantes). Nos deux parcours se complètent parfaitement puisqu’ Anaïs gère la partie création et stylisme, tandis que je suis en charge de la communication et des négociations commerciales pour la marque.
Si Anaïs a rapidement commencé à travailler sur le projet NOO en parallèle de ses premiers emplois, j’ai pour ma part débuté ma carrière dans de grands groupes médias pendant presque 5 ans, Le Monde puis Marie Claire, en tant que responsable commerciale, avant de la rejoindre à temps plein sur le projet.
Qu’est-ce qui vous a poussé à sauter le pas ?
Elissa : L’envie de monter son projet, depuis toujours ! Et la belle rencontre avec Anaïs que nous avons toutes les deux vécue comme un signe ! Un projet qui m’a accrochée, des valeurs communes. . . Je me suis dis que la vie était une question d’opportunités et qu’une belle était en train de se présenter à moi. Qu’il ne servait à rien de rêver si je ne me donnais pas la chance d’essayer.
Le marché de la lingerie masculine subit d’après nous un vrai renouveau et de nombreuses marques sont en train de dynamiser ce segment.
Pourquoi la lingerie ? Et la lingerie mixte en particulier ?
Anais : Noo est née d’un constat : aucune marque de lingerie ne propose aujourd’hui des gammes qui s’adressent aux femmes et aux hommes. La première pierre angulaire de la marque fut donc d’envisager une marque qui puisse offrir des gammes mixtes, pour pouvoir choisir, si on le souhaite, de s’assortir ou au contraire, d’affirmer ses différences.
De même, si les marques de lingerie fine très sexy pullulent sur ce marché, il n’existait pas vraiment d’alternative à ceux qui souhaitent une lingerie plus branchée, aux imprimés forts, qui ose le dépareillé. Ce fut notre pari.
De même, si les marques de lingerie fine très sexy pullulent sur ce marché, il n’existait pas vraiment d’alternative à ceux qui souhaitent une lingerie plus branchée, aux imprimés forts, qui ose le dépareillé. Ce fut notre pari.
Pensez-vous qu’il y a un manque du côté de la lingerie masculine en France ?
Elissa : Le marché de la lingerie masculine subit d’après nous un vrai renouveau et de nombreuses marques sont en train de dynamiser ce segment, telle que le Slip Français. Il était temps car ces messieurs n’avaient jusqu’alors pas tellement le choix, et étaient soit contraints à des pièces très basiques, soit à des marques très bariolées, ce qui n’était pas le gout de tous. Le marché est donc en train de se renouveler, et nous prenons part à cette mutation. Notre choix est de proposer des caleçons (les boxers viendront dans la 2eme collection) sobres, courts et près du corps, avec un détail recherché dans le revers. Un coton lin jean, un moutarde qui relève l’anthracite, un imprimé vichy ou coloré. Des basiques, certes, mais avec style ! 🙂
Qu’aimez-vous dans entrepreneuriat ?
Elissa : La liberté que cela procure, pouvoir travailler de où l’on veut, quand on veut. Pouvoir décider nous même des points stratégiques. Que tout y soit plus intense : la peur de ne pas y arriver, de ne pas pouvoir surmonter les coups durs qui te tombent dessus . . . La joie de la bonne nouvelle, de créer quelque chose qui te ressemble . . . La fierté de la première parution, de la première commande . . . C’est beaucoup plus dur que ce qu’on imaginait, mais bien plus génial aussi !
Qu’envisagez-vous pour la suite de votre marque ?
Anais : Beaucoup de choses ! Nous sommes très heureuses du très bel accueil que nous avons reçu. Les ventes de ces premières semaines dépassent toutes nos prévisions ! Nous allons pouvoir commencer à travailler sur notre seconde collection, envisager peut-être une collection capsule, et nous développer sur de très nombreux axes . . . Nous avons hâte !
Merci l’équipe !