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Par Charlotte Portafaix - Le 29 juin 2016

Nous avons rencontré Edouard, Clément et Valentin, les trois jeunes amis de The Cyclers qui partent à la découverte de l’Europe. . . à vélo !

C’est un projet spirituel, sportif, intellectuel, mais aussi un défi au niveau de la gestion des supports de communication, des partenaires, du budget !

Pouvez-vous vous présenter ? Comment vous êtes-vous rencontrés ?

E : Je suis Edouard, 19 ans, étudiant en médecine à Poitiers, passionné de beaucoup de choses : le sport, l’aventure, la nature et la découverte. J’essaie de vivre à fond et de vivre autant de choses que possible.

C : Moi c’est Clément. Valentin et moi nous sommes rencontrés à Versailles, pendant la prépa, et j’ai rencontré Edouard à Poitiers pendant le lycée. Je fais donc un peu le lien entre les deux.

V : Je suis Valentin, un Bordelais qui a atterri à Versailles en prépa où j’ai rencontré Clément lors de la rentrée dernière. J’ai rencontré Edouard quelque temps plus tard, un homme avec lequel on a immédiatement décidé de partir à vélo cet été !

Pour se préparer, on fait beaucoup de sport : du rugby, du foot, de la course, du tennis, et du vélo bien sûr !

D’où vous est venue cette super idée ?

E : Ami avec Clément depuis quelques années déjà, je lui ai parlé de l’aventure de mon cousin qui était parti en Allemagne en vélo, et de Paul Pichot un Poitevin qui a fait un Tour d’Europe complet, en un an. De là, nous est venue l’idée de nous lancer dans notre propre aventure, et de rallier un maximum de pays pendant ces 2 mois. Clément m’a parlé de Valentin qui s’est rapidement greffé au projet et de là les préparatifs ont commencé.

C : À la base, l’objectif était clairement les JMJ. Puis, on a trouvé ça dommage de traverser toute l’Europe sans vraiment “la voir”, d’où l’idée de partir en vélo ! Puis on a pensé à construire un projet autour de cette envie de découvrir et de rencontrer, en partageant cette expérience à travers des textes, photos, et vidéos.

V : On a beaucoup discuté avec des gens ayant mené des projets similaires, on a aussi cherché des soutiens, et pris contact avec des partenaires potentiels.

C : Je pense que c’est un projet spirituel, sportif, intellectuel, mais aussi un défi au niveau de la gestion des supports de communication, des partenaires, du budget.

Ce voyage est un voyage de découverte, on part vraiment vers l’inconnu !

4500 km à vélo (et 100 km par jour !), ça risque de faire un peu mal aux jambes tout de même. . . comment vous entraînez-vous physiquement à ce périple ?

V : On fait beaucoup de sport : du rugby, du foot, de la course, du tennis, et du vélo bien sûr !

E : J’habite dans la rue la plus en pente de Poitiers et j’ai un vieux VTT pour me déplacer, donc forcément ça fait les jambes ;  l’entrainement est quotidien ! Sinon je cours beaucoup et avec les 2 années de médecine derrière moi, j’ai gagné en mental et en persévérance même dans la douleur ! Espérons que tout ça m’aide !  En juin, j’ai programmé de grandes distances pour rendre visite à des amis un peu plus loin mais sans trop forcer non plus pour ne pas me blesser ! On sait que les premiers jours vont être compliqués mais nous apprendrons aussi sur le tas.

C : Personnellement, j’essaie de faire beaucoup de sport pour me préparer. Pas forcément que du vélo, puisque je vais en faire tout l’été, mais de la course, du foot, un peu de musculation. . .

On aimerait beaucoup partager le quotidien des habitants, les aider dans leurs tâches comme la préparation du dîner. . .

Quel est votre budget pour l’aventure ?

Globalement, le budget total tourne autour de 5000€, en grande partie de nos économies, mais aussi grâce à des partenaires comme Le Flageolet , White Mountains Clothing, La Savonnerie du Nouveau Monde. Le financement dépend aussi de ressources potentielles comme les aides de la région sur lesquelles nous comptons vraiment.

Enfin nous lançons une campagne Ulule pour atteindre le budget prévu !

Vous avez prévu de pédaler à travers 6 pays différents (France, Allemagne, Autriche, République Tchèque, Pologne, et Pays Bas). Lequel avez-vous le plus hâte de visiter ?

V : L’Autriche pour Vienne et son « Burgtheater », son « Wiener Staatsoper » !

C : Clairement, c’est la Pologne ! Je suis allé une fois à Varsovie, et depuis je ne cesse d’avoir envie d’y retourner ! Ce pays est fantastique, même si, comme l’Autriche, il traverse une crise politique de grande ampleur. . .

E : En réalité on se prépare pour neuf pays en ajoutant la Slovaquie, la Belgique et le Luxembourg, mais chaque pays est particulièrement attirant, Vienne ou Prague (selon notre itinéraire) sont de très jolies capitales, mais l’Allemagne et Nuremberg vont être des moments fort de notre voyage, car marqués historiquement, tout comme Varsovie et Auschwitz. Ce voyage est un voyage de découverte, on part vraiment vers l’inconnu. Nous vous dirons au retour quel aura été notre pays préféré.

Il nous tient vraiment à cœur de partager notre voyage au maximum sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) et sur notre site internet.

Dans un roadtrip pareil, quel est selon vous LE truc à ne surtout pas oublier le jour du départ ?

C : La bonne humeur et l’envie de rencontrer l’autre ! Sans ça, ce n’est pas la peine de partir.

V : Edouard et Clément.

E : Etant responsable des photos du voyage et du retour vers les partenaires, je n’ai pas intérêt à oublier l’appareil photo, il nous tient vraiment à cœur de partager notre voyage au maximum sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) et sur notre site internet. Hormis cette obligation, je pense que pour ce voyage il ne faudra pas oublier un petit présent pour chaque famille qui nous aidera tout au long de notre périple. Nous essayerons de découvrir l’Europe et ses cultures et pour cela nous aimerions vivre un maximum du quotidien des gens, c’est naturellement qu’on voudra les remercier.

Allez, entre nous, quelle est la pire galère qui puisse vous arriver ?

C : La blessure a priori. Si l’un d’entre nous ne peut plus pédaler le projet devra changer de forme !

E : On nous parle beaucoup de la selle, des pneus ou du vol de notre vélo mais ma plus grosse crainte est en fait la blessure en plein milieu de la campagne d’un pays inconnu. Une blessure qui nous immobilise, telle qu’une entorse ou une fracture. J’ai surtout peur du comportement d’automobilistes qui nous frôlerait ou qui ne nous voient pas dans un virage qu’ils connaissent bien et où ils savent qu’il n’y a jamais personne. . .

Vous partez à la rencontre des habitants européens. . . quelles seront vos petites astuces pour aller plus facilement vers les gens ?

C : Au-delà de la barrière de la langue, on apporte aussi quelques choses que l’on peut partager partout : la musique avec un ukulélé (que joue Valentin), des feuilles de papier origami (pour offrir un petit souvenir) et surtout notre sourire !

E : Oui le sourire bien sûr. Et pour revenir sur la langue, mon anglais approximatif qui se veut plus drôle qu’intelligible et mon bagou. J’ai été scout pendant 10 ans et à partir de là j’ai appris à aller vers les gens poliment et gentiment. Notre vélo sera aussi un grand avantage, nous espérons aussi attirer la curiosité des gens avec nos petits drapeaux français

V : Ne pas hésiter surtout ! Tout découvrir avec eux et avec plaisir ! On aimerait beaucoup partager leur quotidien, les aider dans leurs tâches comme la préparation du dîner. Nous avons un réchaud à gaz et une tente en espérant nous en servir le moins possible, en effet nous espérons être invités le plus possible chez les gens et partager avec eux, découvrir leur traditions, nous voir camper juste devant chez eux et galérer sous la pluie ou sous le vent les incitera (nous l’espérons) à nous accueillir.

Le plus beau parcours à vélo que vous ayez fait en France ?

C : Le parcours des bords du Clain au sud de Poitiers !

V : L’Île d’Yeu !

E : Sûrement la Creuse, très vallonnée. L’été c’est magnifique, très vert et très rural; on peut faire des kilomètres au milieu des champs sans voir personne et pour moi qui vient de la campagne c’est un réel plaisir.

Si vous étiez un fromage français, lequel seriez-vous ?

E : Sans hésiter, un maroilles ! Typique de ma région d’origine, ce fromage carré avec du caractère se découvre encore plus quand il est accompagné d’une bière. Tout moi !

V : Je n’hésite pas non plus, du fromage de brebis pyrénéen. Avec de la confiture de cerise.

C : Moi j’hésite ! A priori le Coulommiers, mais je penche aussi pour la Fourme D’Ambert !

Merci les garçons !

Pour suivre leurs aventures c’est par ici.

DÉCOUVREZ ENCORE PLUS D’ACTU FRENCHY !