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Par Robin Martin - Le 13 avril 2016

Nous sommes allés interviewer les membres de Nou, une chaîne YouTube humoristique composée de Grégory Guillotin, Grégory Vacher, Willy Kazazian et Jonathan Demayo. Ce quatuor d’élite réalise des sketchs mais aussi des “pranques”, autrement dit des caméras cachées. Prêts pour une rencontre déjantée ?

On essaye de ne jamais ridiculiser les autres et de toujours se porter nous en ridicule ! Grégory Guillotin

Alors Nou, c’est qui ?

Grégory Vacher : C’est nous !

Grégory Guillotin : Bonjour ! Alors Nou c’est une chaîne à plusieurs mais avec surtout moi, Grégory Guillotin. À la base je voulais créer une chaîne et j’ai invité ces trois hurluberlus. On s’est dit qu’on allait faire une chaîne où ils participent tout le temps, mais on voulait ce petit côté égocentrique. Et c’est pour ça que c’est Nou au singulier, sans le “s”. Nou au singulier parce que c’est une chaîne à plusieurs mais avec surtout moi. Vous avez compris ?

Willy Kazazian : En fait on aurait pu être les “je” au pluriel mais ça sonnait moins bien.

Grégory Guillotin : Les “Jes” !

Grégory Vacher : T’as compris ou pas ?

Grégory Guillotin : Les “Jes” comme Jessy Matador, qui pour nous est une référence.

Grégory Vacher : Certains sont fans de Johnny Hallyday, nous c’est Jessy Matador.

Nou : “Allez Ola Olé” !

Grégory Guillotin : Voilà donc Nou c’est Jonathan Demayo, Willy Kazazian, Greg Vacher et moi même !

Teaser de la chaîne

Quels ont été vos parcours avant de créer Nou ?

Jonathan Demayo : Alors moi à la base j’étais scénariste. Et un jour j’ai fais une interview pour une pièce de théâtre. J’avais fait une interview radio et il y a un espèce de fou qui m’a interviewé. Ce fou, c’était Grégory Guillotin. Je me suis dis “qui est ce con qui m’interviewe comme une merde ?”, et en fait c’était un sketch ! Voilà comment on s’est rencontrés.

Grégory Guillotin : Et on couchait ensemble le lendemain.

Jonathan Demayo : Et en couchant j’ai réussi à intégrer Nou. Donc je suis auteur depuis longtemps et un peu comédien aussi. J’ai fait une école de théâtre, les Cours Simon, que je salue d’ailleurs !

Souvent on improvise ! En discutant entre nous, on fait des impros : soit ça nous fait marrer et on se dit “ok on l’écrit”, soit ça nous fait pas marrer. Grégory Vacher

Willy Kazazian : Moi je ne suis pas du tout du milieu, je ne suis même pas de Paris. J’ai rencontré Grégory Guillotin vraiment par hasard, il y a un peu plus de six ans sur Facebook.

Grégory Guillotin : Ça fait gay comme histoire.

Willy Kazazian : À la base je suis dans l’informatique et je faisais un peu de musique aussi. Quand on a fait connaissance il m’a expliqué un peu ce qu’il faisait et quelques mois plus tard il avait besoin de quelqu’un pour faire un habillage sonore, je lui ai fait un petit truc et après on s’est rencontrés. Depuis on passe nos vacances ensemble et j’ai sacrifié beaucoup de vacances pour lui parce que finalement je me suis retrouvé après à être son complice sur les tournages de Bengui.

On adore se mettre dans la peau de gens que l’on n’est pas dans la vraie vie. Moi je vais jouer le nerveux, Will l’extravertie, Greg le mec fidèle . . . Grégory Vacher

Grégory Guillotin : Par exemple sur la vidéo où je coupe un crocodile Lacoste dans un magasin, Will jouait dans l’ombre. Il devait filmer avec ses lunettes caméras. C’était un jeu de proximité !

Willy Kazazian : Aux yeux des victimes je suis supposé être le tuteur de Bengui, le mec qui devait le gérer. Donc j’avais à la fois le rôle du tuteur mais aussi du cadrage. Et de fil en aiguille il m’a proposé le projet. Alors je ne suis pas auteur ni comédien donc j’ai pris quelques cours de théâtre. Maintenant on commence à s’amuser ensemble et c’est cool !

Vidéo Bengui contre Lacoste

Grégory Vacher : Moi je m’appelle Grégory Vacher. J’ai commencé à faire des vidéos YouTube en 2008, à cette époque personne n’en faisait, il n’y avait que des chats. En France ça n’existait pas vraiment, rien à voir avec aujourd’hui. Quand tu faisais 1 000 vues tu étais déjà le roi du monde ! Je me suis fait repérer sur la plateforme par un animateur radio et je me suis retrouvé là bas. Maintenant ça fait 8 ans que je fais de la radio, en tant qu’auteur et co-animateur. J’ai travaillé avec Manu Lévy sur la matinale de Fun Radio, maintenant avec Bruno Guillon. J’ai croisé Greg sur une caméra cachée qu’on m’avait proposé, il en faisait une autre à côté, je lui ai dit “tiens t’es marrant”, il m’a dit “merci”, j’ai dit “on travaille ensemble ?” et il m’a dit “ok”. On s’est donné rendez-vous ici donc ça fait hyper plaisir.

Grégory Guillotin : Ah parce qu’on s’est pas vus entre ?

Grégory Vacher : On a tourné quelques trucs, on rigolait bien, il est venu chez moi, il connait ma femme, il était invité à mon mariage, il a failli gâcher la première danse de ma femme . . . et c’est pas une vanne ! Elle dansait avec son père, tout le monde était hyper ému autour et un mec arrive et demande “bah pourquoi personne danse avec eux ?!”. C’était Grégory Guillotin, ici présent. Depuis ma femme le déteste et pendant deux mois il n’osait plus venir chez moi parce qu’il avait peur que ma femme le tue. Elle est brésilienne et a beaucoup de caractère. Il est arrivé deux mois après, tout penaud, avec un bouquet de fleurs pour s’excuser. Et elle lui a pardonné !

Au milieu de nos caméras cachées on essaye de raconter des histoires.

Grégory Guillotin : Et on a même écrit un film avec Greg, qui est dans les tiroirs. C’est juste pour la petite anecdote parce qu’on ne l’a jamais sorti du tiroir. On écrit beaucoup, ça fait deux ans qu’on arrête pas d’écrire. On se voit très régulièrement et on écrit plein de sketchs de tous genre, et du coup même un film. Ça se passe autour de Bengui. Mais on est les pires commerciaux du monde je pense.

Grégory Vacher : On a bien capté la partie écriture mais pas la partie “il faut démarcher les gens”.

Grégory Guillotin : Et on pensait que quelqu’un allait ouvrir mon ordinateur, prendre ce texte sans qu’on le prévienne qu’il existait, mais personne a été dans mon ordi’. Moi je m’appelle Grégory aussi du coup, on est deux Greg et c’est très drôle.

Grégory Vacher : Ouais c’est hyper drôle c’est vrai. Les gens ils sont hilares !

Grégory Guillotin : Et un truc que personne n’a dit, ni Greg, ni Jon, ni Will, c’est qu’on est des génies.

On se rend compte qu’on va tellement plus vite ensemble [. . .], il y a une émulation.Grégory Guillotin

Jonathan Demayo : Oui surtout toi d’ailleurs.

Grégory Guillotin Surtout moi mais je tiens à dire qu’ils ont “un peu” de génie. J’en ai beaucoup et c’est ça qui nous distingue, c’est que moi j’en ai plus mais qu’on a tous ce point commun.

Willy Kazazian : Moi j’en ai un peu plus que Vacher quand même.

Grégory Vacher : On est nés comme ça !

Grégory Guillotin : Mais ça, ça ne regarde pas Les Petits Frenchies, ça c’est un truc entre nous. On connait l’échelle de génie entre nous quatre, mais nous n’allons pas la dévoiler.

Jonathan Demayo : On peut passer à la question suivante du coup ?

Grégory Guillotin : Il est en bas de l’échelle, du coup il est vexé ! Bref, je suis parti du Studio Bagel et j’ai commencé sur YouTube il y a 4/5 ans avec Bengui. Aujourd’hui je me consacre beaucoup à Nou et j’essaye de continuer Bengui et Studio Bagel en parallèle. Voilà, et Internet est magique. On voit moins Bengui en ce moment car on s’est dit “deux vidéos par semaine”, lundi “pranque” et jeudi fiction, et on s’aperçoit que ça prend énormément de temps. On ne fait pas de petites vidéos face caméra et on a beaucoup d’aléas dus aux caméras cachées. Pour la fiction c’est plus simple à tourner mais il faut écrire. Tout ça c’est beaucoup de boulot donc finalement Bengui fait moins de choses mais on réfléchit à une façon de faire tout en même temps.

Leur “pranque” le plus connu

Comment se passe l’écriture d’un sketch ? Qui est justement le “génie” qui écrit ?

Grégory Guillotin : En fait on écrit tous. On a tous des idées. Par exemple c’est Jonathan qui a proposé l’escalator, et on a tous les deux travaillé cette idée là pour la réorienter. Greg a écrit Joe & Jack sur les américains qui changent la vie des SDF, et c’était aussi une idée commune. J’avais envie de faire un truc là dessus, de satyrique, alors que Greg écrit beaucoup de fictions. On est tous assez complémentaires. C’est vraiment tous les quatre, chacun amène ses idées. Jonathan, Willy et moi sommes plus dans le “pranque” alors que Greg s’occupe de la fiction.

Grégory Vacher : Et souvent on improvise. En discutant entre nous, on fait des impros et soit ça nous fait marrer et on se dit “ok on l’écrit”, soit ça nous fait pas marrer. Greg a une technique géniale, il sort son smartphone, ouvre le bloc-note pour prendre des notes. Sauf qu’il n’écrit pas des phrases complètes, donc quand il prend son bloc-note la semaine d’après il dit “là j’ai écrit cheval”. Du coup on ne comprend pas et il dit “j’ai écrit cheval, chaise et la fille elle pleure”.

Grégory Guillotin : Bah tu viens de reconstituer le sketch. C’est une fille qui tombe de son cheval qui se cogne sur une chaise et qui pleure. C’est pas compliqué ! On se rend compte qu’on va tellement plus vite ensemble et je sais que Greg me dit souvent “je bloque quand je suis tout seul”, mais quand on est deux il y a une émulation. Pareil avec Jon et Will. C’est beaucoup de matières grises, de génies rassemblés.

Qu’est-ce qui vous a poussé à faire des “pranques” ?

Grégory Guillotin : Personnellement j’ai toujours été fasciné par des mecs comme François Damiens, Jean-Yves Lafesse, Raphaël Mezrahi, qui m’ont vraiment donné envie de faire ce métier là. Je fais de la caméra cachée depuis 4/5 ans, mais ce mélange de fiction et de caméra cachée, quand on ne sait plus où est le réel et où est la fiction, d’importer le réel dans une histoire, c’est génial. Au milieu de nos caméras cachées on essaye de raconter des histoires. C’est ce qui nous motive le plus et c’est de voir la réaction des gens à telle ou telle pranque.

Jonathan Demayo : Et surtout big up aux Parisiens qui sont vraiment très réactifs !

Grégory Guillotin : Ce qui est marrant c’est qu’on tourne à Paris, et je crois que c’est la ville où pour le “pranque” on a le plus de bâtons dans les roues. Parce que les gens sont d’une telle morosité, même si les derniers événements n’aident pas à la joie générale. Mais c’est vrai que c’est compliqué de faire rire les Parisiens, mais on y arrive de temps en temps ! D’ailleurs c’est marrant que tu dises “pranque” parce que c’est un terme qui n’existait pas avant notre chaîne.

J’avais fait une interview radio et il y a un espèce de fou qui m’a interviewé. Ce fou, c’était Grégory Guillotin. Jonathan Demayo

Grégory Vacher : On l’a inventé parce qu’on est des génies !

Willy Kazazian : On est des Frenchies génies.

Grégory Vacher : Jon, Will et moi avons un point commun, c’est que Greg nous sert de moteur dans le sens où déjà c’est le seul qui avait une expérience dans la caméra cachée mais surtout ce mec est fou. Il est fou mais dans le bon sens du terme. Nous on peut faire les caméras cachées, mais on va un peu stresser avant. Greg, je ne sais pas s’il stresse mais ça ne se voit pas. Il ne se pose pas de questions. Même sans caméras il va tester de suivre des gens en les fixant. Il n’y a pas d’enjeux mais il a ce côté “j’ai pas honte”. Après il n’a rien à perdre. Physiquement déjà. On ne va pas se mentir, on est tous des “gosse-beau”, on va à la salle, et le seul qui va pas à la salle c’est Greg.

Grégory Guillotin : Moi il y a un style de caméra cachée qui me plait d’avantage, c’est quand il y a beaucoup d’humour et de naïveté. C’est vrai, Bengui, c’était un peu la naïveté à son paroxysme. Mais là il y a du dialogue, un peu de malaise, de non-dits, un regard aussi qui peut traduire beaucoup plus que des mots. C’est ça que je trouve vraiment intéressant. On essaye de ne jamais ridiculiser les autres de toujours se porter nous en ridicule ou en personne étrange. J’aime bien les fous c’est vrai mais je pense être à peu près équilibré dans la vie.

Grégory Vacher : Et c’est pas ce bracelet électronique qui va dire le contraire !

Grégory Guillotin : Mais c’est vrai que c’est un défi. Je suis plutôt quelqu’un de réservé et c’est difficile de partir de quelqu’un qu’on est pas et le faire en réel. Et t’as pas le droit à l’erreur, t’es sur le fil du rasoir tout le temps quand tu es en caméra cachée. Tu n’as pas le droit d’être dans la fausseté, sinon on voit vite que tu es dans la blague. C’est intéressant de voir dans l’œil de l’autre “ce mec est complètement taré”.

Le genre de caméra cachée que je préfère faire, [c’est ] quand ça montre l’humain sous son bon côté. Grégory Guillotin

Grégory Vacher : Ça c’est hyper important, on adore se mettre dans la peau de gens que l’on n’est pas dans la vraie vie. Moi je vais jouer le nerveux, Will l’extraverti, Greg le mec fidèle . . . et ça, ça nous surprend parce que c’est tellement loin de nous.

Grégory Guillotin : Et on est une chaîne de vieux en fait. On voit beaucoup de gens de 20 ans ou moins qui sont sur YouTube, et il y a de la place je pense pour des gens de notre âge.

Willy Kazazian : Les jeunes trentenaires.

Grégory Guillotin : On essaye de faire rire les jeunes, mais aussi nos potes, nos parents . . . YouTube est quand même aujourd’hui vachement segmentant. C’est beaucoup 15/25ans. Et nous aujourd’hui ça nous fait super plaisir quand on nous parle du “pranque” de l’escalator, des mecs qui ont 35/40 ans. On se rend compte que ça a dépassé le noyau dur des fans de vidéos sur YouTube et on est contents de ça. On essaye toujours de se faire rire avant.

Willy Kazazian : Donc tu considères qu’on est plus jeunes ?

Grégory Guillotin : On est moins jeunes que la cible première des youtubeurs.

Quelle a été la meilleure réaction à l’un vos canulars ?

Jonathan Demayo : J’ai embrassé quelqu’un sur la bouche il n’y a pas longtemps pour une caméra cachée et c’était marrant ça.

Grégory Guillotin : Après on est au début des “pranques” donc l’escalator est peut-être le plus marquant, et on a eu des réactions que j’ai trouvé super chaleureuses. On a eu un mec, on sentait la bonne humeur chez lui, il était mort de rire. On a eu un mec qui nous a fait un bisou en bas de l’escalator. Il y avait un mec qui mimait le fait de nous donner un coup de point mais on voyait qu’il rigolait.

Grégory Vacher Et d’ailleurs il t’a donné un coup de point mais c’était pour rigoler ! C’était rigolo quand il t’a arraché tes fringues et cassé tes dents, il rigolait quoi ! Quand il a essayé de t’enterrer et que tu disais “mais je suis vivant, je suis vivant”. C’était un nounours, il était hyper tendre.

Grégory Guillotin : Après il y avait des piégés qui n’étaient pas de bonne humeur. On l’a vu et c’est ceux que l’on retient le plus, mais il y a de tout dans cette vidéo. Et on allait voir les gens après, systématiquement pour leur dire que c’était une caméra cachée. Souvent ça se terminait très bien, les mecs étaient morts de rire. Il y avait un public à la fin ! On ne le voit pas dans la vidéo mais à la fin il y avait une dizaine de personnes qui nous regardait. Ils applaudissaient. Il y a un type qu’on a piégé, il nous a écrit pour nous dire qu’il était très content de cette vidéo, qu’on lui avait changé sa vie, que maintenant plein de meufs lui écrivait pour le choper. Il nous a dit qu’il était reconnu partout. Il y a une fille qui nous a écrit pour nous demander son numéro. Voilà ! Agence matrimoniale ! Matrimonou.

C’est vrai que c’est compliqué de faire rire les Parisiens, mais on y arrive de temps en temps !

Sinon personnellement un souvenir qui n’a rien à voir avec cette chaîne mais dans la vraie vie de Bengui, à l’Hippopotamus. Le meilleur souvenir de ma vie en caméra cachée c’est celui-ci. On a eu des serveurs qui ont pris le temps de m’apporter un gâteau pour mon dauphin, qui ont pris le temps de chanter. Le mec à côté a passé un très bon repas et m’a même filé de la thune à la fin pour me remercier pour le spectacle. Tout le monde était content, les tables d’à côté et tout. Et on s’est dit “là ça redonne foi en l’humanité”, pour prendre une phrase un peu cliché. C’est le genre de caméra cachée que je préfère faire, quand ça montre l’humain sous son bon côté. Et une fois j’ai atterri en asile psychiatrique, c’est vrai et c’est un bon souvenir en plus.

Bengui à l’Hippopotamus

Si vous étiez un fromage français ?

Grégory Guillotin : Je mange pas de fromage . . . Le fauxmage alors ! Tu sais c’est du fromage vegan et qui est super bon.

Jonathan Demayo : Oh non il va nous casser les couilles . . .

Grégory Vacher : À chaque fois qu’il rentre dans son délire Vegan on veut lui casser la gueule. Next !

Jonathan Demayo : Le rondelet.

Willy Kazazian : Moi une buche de chèvre.

Grégory Vacher : Moi ce serait le cœur de lion.

La Française ou le Français qui vous fait le plus craquer ?

Grégory Vacher : Putain c’est dur.

Jonathan Demayo : Moi mon kiné.

Grégory Vacher : Ouais mais faut le connaître du coup . . . Ah non “craquer” ! J’ai compris le jeu de mot, c’est génial !

Grégory Guillotin : Ma meuf. Tu pourras le mettre ça ? Ma meuf.

Grégory Vacher : Pareil, sa meuf.

Willy Kazazian : Je vais pas m’emmerder je vais mettre la même !

Une expression ou un proverbe franchouillard ?

Grégory Vacher : Moi j’adore “j’ai la taupe au guichet”. Je suis désolé mais j’adore cette expression.

Grégory Guillotin : Moi c’est une expression que Will m’a fait découvrir : “sale temps pour les gros” quand il fait chaud.

Jonathan Demayo : Mais qui dit ça ?

Grégory Guillotin : Bah personne mais j’avais pensé à le placer pour Bengui et j’ai pas encore eu l’occasion qu’il fasse chaud et . . .

Grégory Vacher : Non il y a un truc génial. C’est de Pierre-François Martin-Laval des Robins des bois. Il fait une vanne qui ne marche pas et il dit “ma vanne vient de tomber à l’eau comme un enfant qu’on jette à la mer parce qu’il est trop gros et que les parents ils voulaient des enfants maigres”. Je trouve ça génial !

Willy Kazazian : Derrière ça je ne peux plus rien trouver moi, c’est plus possible. Moi je sèche là.

Jonathan Demayo : Moi j’aime bien “saperlipopette”

Grégory Vacher : T’es une caillera toi !

Jonathan Demayo : Ouais je suis un gros thug.

Merci à eux pour cet entretien !

Pour accéder à leur chaîne YouTube, c’est par ici !

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