Nous avons rencontré Capucine, la créatrice de la marque de vêtements pour enfants ARLETTE.et.PAULETTE.
J’ai une vision assez rationnelle de ce qu’est un vêtement pour enfant : l’enfant doit se sentir bien et beau dedans et il doit faire plaisir à la maman aussi !
Qui se cache derrière ARLETTE.et.PAULETTE ?
Derrière ARLETTE.et.PAULETTE se cache Capucine, 23 ans, styliste modéliste, amoureuse de ses grand-mères et de leur poussière magique.
Très vite je me suis sentie frustrée, j’avais besoins de créer, de faire mes propres recherches, mes propres modèles.
Quel a été ton parcours avant de créer ta marque ?
J’ai suivi un parcours classique jusqu’au Bac. Il me manquait quelque chose, une touche personnelle, créative, sans que je sache vraiment ce vers quoi je souhaiterais et j’oserais m’orienter après. Sans rien annoncer à mon entourage, je me suis inscrite en douce à l’école ESMOD de Bordeaux. Une révélation. Pendant 2 ans j’ai appris le stylisme et le modélisme femme, j’avais tout à apprendre, ça a été dur mais je me suis passionnée. Après ces deux années, j’ai décidé de me spécialiser dans les vêtements pour enfants toujours à ESMOD mais à Paris cette fois ci !
Je fais faire mes vêtements par des façonniers dans un Centre d’Aide par le Travail où j’ai fait de très belles rencontres humaines et professionnelles.
Pourquoi vous êtes-vous lancée dans cette aventure ?
Après avoir eu mon diplôme de styliste modéliste, j’ai enchainé plusieurs stages. Très vite je me suis sentie frustrée, j’avais besoin de créer, de faire mes propres recherches, mes propres modèles. En toute indépendance. J’avoue aussi, je trouve la mode enfantine bien trop cliché et les adolescents cruellement délaissés. C’est pour toutes ces raisons et grâce à l’appui d’un incubateur parisien qu’ARLETTE.et.PAULETTE a vu le jour.
Comment gères-tu la confection de tes produits ?
Mes vêtements sont fabriqués à Paris. Je dirais même exclusivement dans le 11 ème arrondissement ! Je dessine mes vêtements, je fais les prototypes et la gradation. Ensuite, je fais faire mes vêtements par des façonniers dans un Centre d’Aide par le Travail où j’ai fait de très belles rencontres humaines et professionnelles.
Mes vêtements ont une allure assez rétro avec une touche de modernité.
Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Petite je passais mes journées dans le grenier de mes grands-mères à chiner, à fouiller. Mes vêtements ont une allure assez rétro avec une touche de modernité. Je suis une grande fan des matières, de relief, du touché, j’aime les matières avec un tombé.
J’ai une vision assez rationnelle de ce qu’est un vêtement pour enfant : l’enfant doit se sentir bien et beau dedans et il doit faire plaisir à la maman aussi !
Quels sont tes projets pour la suite ?
À terme, j’aimerais installer la marque ARLETTE.et.PAULETTE, qu’elle trouve son public, et ouvrir ma gamme à l’adulte. J’aimerais aussi développer des collaborations avec d’autres créateurs aux spécialités différentes, graphisme, photo, architecture. . . Mais pour l’instant, je viens de terminer la collection capsule été 2016 et je suis très contente du résultat. Une nouvelle aventure commence !
L’entreprenariat m’a fait découvrir une persévérance que je ne me connaissais pas encore.
Qu’est-ce que tu préfères dans l’entrepreneuriat ?
La liberté, la création, les journées qui ne se ressemblent pas et faire partager le fruit de mon imagination.
Qu’est-ce que tu as appris sur toi depuis que tu es entrepreneur ?
L’entreprenariat m’a fait découvrir une persévérance que je ne me connaissais pas encore. Je prends par ailleurs moins de plein fouet mes erreurs et relativise aussi mes réussites. C’est un projet assez fou, ma naïveté sur le monde de l’entreprenariat et de la création m’a permis une certaine liberté ! J’ai aussi la chance d’être bien entourée. Certes je porte seule ce projet, mais c’est grâce aux amis, parents, cousins, qui me soutiennent que je tiens debout !
Que voulais-tu faire quand tu étais petite ?
Un peu tout, professeur des écoles, nageuse, vendeuse, vétérinaire, pharmacien finalement c’était peut être un signe du destin une femme multitâche comme l’auto-entrepreneur.
Si tu étais un fromage français, lequel serais-tu ?
Un Le Petit, parce que seul Le Petit est grand !
Un coin en France à nous faire découvrir ?
Ca va pas être très original, mais bon, qui s’en lasse ? L’île de Ré, “la déglingue”.
Capucine, quand elle était une toute petite Frenchie !
RETROUVEZ LA MARQUE ARLETTE ET PAULETTE SUR NOTRE E-BOUTIQUE !