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Par Armelle Klein - Le 18 septembre 2015

Nous avons rencontré Alexandre et Nicolas, les deux Frenchies qui ont créé PACÔME, une marque de pantalons pour Homme. Les jeans sont fabriqués en France, ont un revers en liberty et leurs noms correspondent aux différents arrondissements de Paris.

Je pense que c’est véritablement l’envie d’être indépendant et engagé dans un projet personnel, qui m’a décidé à me lancer dans cette aventure.
Nicolas

Quel âge avez-vous ? D’où venez-vous ?

Alexandre : J’ai 25 ans et je suis originaire de Bourges. J’ai rencontré Nicolas il y a 6 ans à Rennes durant nos études.

Nicolas : J’ai 26 ans et je viens de Lyon.

PORTRAIT_ACTUEL (1)

D’où vient cette envie de créer et créer des jeans ?

Alexandre : Je suis passionné de mode depuis que j’ai 14 ans. Les jeans de la marque Diesel m’ont fait découvrir et aimer la mode. À 15 ans j’ai participé à un concours, la Junior Entreprise, qui m’a donné l’envie d’entreprendre. C’est donc naturellement que 10 ans plus tard, j’ai combiné les deux afin de créer PACÔME avec Nicolas.

Nous avons mis beaucoup de temps pour trouver des personnes de confiance avec qui travailler. Alexandre

Nicolas : J’ai toujours aimé la mode et les belles pièces. Le jean fait partie de ces incontournables du vestiaire. Karl Largerfeld a d’ailleurs dit : “Il y a des choses qui ne passent jamais de mode dans la mode, le jean, une chemise blanche et une veste Chanel”. Pour ces raisons, l’idée de lancer ma marque de jeans m’a tout de suite emballé. Cependant, je pense que c’est véritablement l’envie d’être indépendant, et engagé dans un projet personnel, qui m’a décidé à me lancer dans cette aventure.

Nos jeans font un véritable tour de la France.

On aime beaucoup le nom, comment l’avez-vous trouvé ? Que signifie-t-il ?

Alexandre : Nous avons passé beaucoup de temps à chercher un nom.  Nous voulions un nom court qui symbolise l’élégance. Nous avons tous les deux “flashé” sur PACÔME. Son côté ancien, l’accent circonflexe qui rappelle notre histoire française, nous ont tout de suite plu.

        

Où sont fabriqués vos produits ?

Alexandre : Nous attachons beaucoup d’importance à chaque étape de fabrication. Nous avons mis beaucoup de temps pour trouver des personnes de confiance avec qui travailler. Après des mois de recherches, nous avons trouvé notre atelier à Marseille. Nos jeans font un véritable tour de la France. La toile est traitée à Nantes, les jeans sont confectionnés à Marseille et les finitions sont réalisées à Paris.

Pourquoi avoir choisi le Made in France ?

Alexandre : Nous n’avons pas de formation dans le textile. Créer un produit fabriqué en France est une façon pour nous de bénéficier des conseils et du savoir faire d’artisans. Grâce à cette proximité nous avons une relation directe avec nos fournisseurs.
C’est aussi une forme de chauvinisme, nous voulons montrer que l’on peut toujours produire de belles choses en France.

Après un an et demi de travail, nous sommes passés d’un projet à une marque de jeans.
Alexandre

Quelle est votre marque de fabrique selon vous ?

Alexandre : Nous voulons produire des pièces élégantes, à la coupe travaillée et aux finitions irréprochables. Mais nous voulons aussi apporter quelque chose de rafraîchissant dans la garde robe de l’homme . . . D’où cette idée de jouer sur le revers de nos jeans. Notre marque de fabrique réside dans cette alliance d’élégance et de singularité.

Au départ, il n’y avait rien excepté notre motivation et quelques idées couchées sur un papier. Alexandre

Qu’est ce que vous préférez dans l’entrepreneuriat ?

Alexandre : J’ai toujours voulu entreprendre. Ce que je préfère dans l’entrepreneuriat c’est de voir un projet se construire de A à Z. Au départ, il n’y avait rien exceptées notre motivation et quelques idées couchées sur un papier. Après un an et demi de travail, nous sommes passés d’un projet à une marque de jeans. C’est une source de fierté. Maintenant il faut s’atteler à faire grandir cette marque.

Nous sommes jeunes et il a fallu convaincre nos interlocuteurs du sérieux de notre projet.

Nicolas ; Avant de me lancer dans la création de PACÔME, j’ai travaillé essentiellement pour des grands groupes. Ces expériences m’ont beaucoup apporté mais un sentiment de frustration est vite apparu. Je voulais plus de liberté et de responsabilité dans mes décisions. C’est cette recherche d’indépendance qui m’a amené à l’entrepreunariat. Depuis que nous nous sommes lancés, j’apprécie également l’esprit entrepreunarial. Il y une notion très forte d’entraide et de solidarité entre entrepreuneurs. C’est un univers riche dans lequel on fait des rencontres intéressantes en permanence !

Qu’avez-vous appris sur vous depuis que vous avez monté votre boite ?

Nicolas : Globalement je dirais que la création de PACÔME m’a donné de la maturité. Cela m’a aidé à prendre confiance en moi mais également à être plus réfléchi dans mes choix. Lorsque j’avais tendance à me dire “on lance et on verra”, je me dis maintenant “est-ce que c’est vraiment la meilleure solution?”.

Il y une notion très forte d’entraide et de solidarité entre entrepreneurs. Nicolas

Alexandre : Créer son entreprise suppose un engagement total. On ne peut pas se cacher derrière les autres, on est seul aux manettes. Il faut toujours se remettre en question pour faire les bons choix. Je me suis découvert un côté exigeant, perfectionniste tout en apprenant à tenir compte des contraintes.

Qu’est-ce qui est le plus dur selon vous lorsqu’on se lance ?

Alexandre : Le plus dur quand on se lance est d’identifier les bons interlocuteurs pour faire avancer son projet. PACÔME ne serait pas né sans l’aide de toutes les personnes qui nous ont conseillés et orientés. Nous sommes jeunes et il a fallu convaincre nos interlocuteurs du sérieux de notre projet. Cela demande du temps pour travailler avec des personnes de confiance.

Nicolas : Dans le cas de PACÔME, nous avons fait le choix de l’autofinancement. Cela implique une indépendance totale mais aussi des concessions. Depuis le début de l’aventure, nous avons énormément de projets que nous souhaitons lancer mais nous avons dû apprendre à nous recentrer et à faire des choix. C’est d’ailleurs frustrant d’avoir des idées mais de ne pas pouvoir les réaliser par manque de temps ou d’argent !

Le plus dur quand on se lance est d’identifier les bons interlocuteurs pour faire avancer son projet. Alexandre

Avez-vous une start-up/ nouveau concept à nous faire découvrir ?

Nicolas : Nous aimons beaucoup les nœuds papillon de la marque Sapeurs-Paris. Chaque noeud est unique. Il apporte une touche colorée et joviale dans la garde robe des hommes comme les jeans PACÔME.

Que vouliez-vous faire que vous étiez de touts petits Frenchies ?

Nicolas : J’ai longtemps voulu devenir acteur comme beaucoup d’enfants mais étonnamment j’ai eu une période où je voulais devenir boucher . . .

Alexandre : Je rêvais de devenir chanteur, mon idole était Michael Jackson. J’ai même fais parti d’une chorale pendant plusieurs années.

        

Nicolas (à gauche) et Alexandre (à droite) quand ils étaient des tout petits Frenchies

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