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Par Fleur - Le 1 août 2014

Gainsbourg c’est un peu notre meilleur ambassadeur dans le monde, celui qui demeure, 23 ans après sa disparition, une fierté de notre patrimoine culturel. Chanteur, auteur, compositeur, interprète, pianiste, peintre, acteur, scénariste, peu d’artistes peuvent se targuer d’avoir un CV aussi complet que le sien.

Serge, notre Beatles version frenchy

Car tout le monde connaît Gainsbourg, « Gainsbarre », « l’homme à la tête de chou », ce dandy doublé d’un talent rare pour la chanson. Chacun a son image du personnage, que se soit Don Juan élégant, provocateur trash, gitane à la main, Zizi Repetto blanche aux pieds ou en compagnie d’une belle femme. Chacun a une chanson en tête, interprétée par lui ou par une autre, en duo avec les plus jolies filles de l’époque et aux paroles qui parfois dérangent.

Montré du doigt pour sa vilaine gueule, il a fait de ses chansons une force, un art plastique où il s’amuse à tordre la langue française. Il joue avec les rimes, les homonymes, fait danser les mots sur un air de « Javanaise » et laisse paraître des allusions sexuelles. Salasse avec classe, il fait ainsi aimer « Les Sucettes » à France Gall, susurre « Je t’aime moi non plus » à l’oreille de Jane Birkin et s’offre un tête à tête sensuel avec B.B, sa Bonnie à lui.

Un poète maudit

Mais Gainsbourg c’est également Gainsbarre le provocateur. Connu pour son attirance à la boisson, l’épais nuage de cigarette qui l’enveloppe et ses frasques sur les plateaux télés (on se souvient du billet de 500Francs qu’il brûla sur le plateau de Sept sur sept).

Un poète maudit pour certains qui continue cependant d’inspirer des générations. Bienvenue dans la Gainsbourmania !

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