Françoise Hardy c’est l’élégance naturelle de l’allure, du propos et le chic énigmatique – parfois déroutant – qui sied à l’icône qu’elle est devenue. Silhouette longiligne, frange devenue culte, mini-jupes et regard souligné d’un trait d’eye-liner, cette belle frenchy a su taper dans l’oeil de Bowie ou encore Mick Jagger qui la considérait comme son « idéal féminin ».
Véritable égérie des sixties grâce à ses talents d’écriture et de composition – peu courants chez les interprètes de cette époque -, elle connaîtra son premier succès en 1962 avec « Tous les Garçons et les Filles ». D’autres succès suiveront : « Mon Amie la Rose », « Voilà », « La Maison où j’ai grandi »… Faisant de la parisienne une idole de la vague « Yéyé ». Idole également par son image, elle devient l’ambassadrice d’une mode préfigurant la femme de l’an 2000 grâce à des couturiers d’avant-garde comme Yves Saint Laurent, Paco Rabanne ou André Courrèges.
Françoise Hardy , la simplicité de l’élégance !
Les années 60 c’est également le Temps de l’Amour et de Jacques Dutronc dont elle confiera qu’il aura été l’homme de sa vie et de « tous ses tourments ». Lui, le play-boy je-m’en-foutiste. Elle, la grande timide passionnée de chansons mélancoliques tombée folle amoureuse. Ils formeront un couple mythique, quasi mystique faisant preuve d’une grande indépendance et complicité malgré leurs écarts respectifs. De leur amour naîtra un duo ainsi que leur fils Thomas en 1973, « leur plus belle réussite », qui prendra la fibre musicienne de ses parents.
Car la musique est au coeur de la vie de Françoise. On s’en aperçoit en jetant un oeil sur son impressionnante carrière, jalonnée par plus de 25 albums et d’une notoriété internationale incroyable. A 70 ans, la parisienne peut se vanter d’avoir colaboré avec des compositeurs d’horizons divers comme Michel Berger, Serge Gainsbourg, Etienne Daho, Julien Doré, Benjamin Biolay… mais surtout d’avoir gardé un chic et une grâce en toute simplicité.