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Par Les Petits Frenchies - Le 18 octobre 2013

Il y a des films dont on ne se lasse pas, leur recette : des scènes loufoques et des répliques mémorables ! On s’offre une belle rétrospective pour savourer ces moments d’humour et pourquoi pas se donner des idées de séquences à voir et revoir sans modération ?!

Les visiteurs arrive en tête avec le célèbre “Mais, Monsieur Ouille, pas avec votre poncho !” de dame Béatrice, qui fait toutefois concurrence au cri de Jacquouille la fripouille : Messire, messire un sarrasin dans une charrette du diable !”.

Dans un style différent mais tout aussi efficace, on note le tact improbable de Jean-Claude Dus dans Les Bronzés font du ski lorsqu’il s’adresse à Bernard : Ecoute Bernard, je crois que toi et moi on a un peu le même problème, c’est-à-dire qu’on peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi, alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c’est oublie que t’as aucune chance, vas-y fonce… On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher.”  Sympa les potes !

Toujours grâce à la troupe du Splendid, Le Père Noël est une ordure est une mine d’or pour des boutades incongrues comme ces jeux de mots : Je ne vous jette pas la pierre, Pierre, mais j’étais à deux doigts de m’agacer » ou  «c’est fin c’est très fin ça se mange sans fin”. Mais la palme revient toutefois à “Thérèse n’est pas moche. Elle n’a pas un physique facile c’est différent”. Quelle délicatesse dans la bouche de Pierre joué par Thierry Lhermitte.

Ce dernier ne prend pas non plus de gants avec Monsieur Pignon dans Le Diner de cons lorsqu’il tente en vain de lui donner le prénom de son ami : Votre prénom c’est François, c’est juste ? Et bien lui c’est pareil, c’est Juste”.Hum, dit comme ça… c’est vrai qu’on on ne comprend pas grand-chose.

Yukunkun, non plus, n’est pas un mot très intelligible. Et pourtant cela n’empêche pas Louis de Funès et Bourvil de nous offrir un grand moment de cinéma dans Le Corniaud avec ce dialogue décalé : “Alors vous allez toucher la récompense de cent millions pour le yukunkun ! Ah ba j’suis pas si kunkun que j’en ai l’air alors !”      

Les deux compères sont tout aussi inimitables dans La Grande Vadrouille. Qui n’a pas fredonné un jour ? : “Tea for two and two for tea, me and you and you and me” la lala lala …

Monsieur Funès a d’ailleurs plus d’une farce dans sa poche. Difficile de n’en choisir qu’une alors on a préféré laisser la parole à son acolyte Yves Montand dans La Folie des grandeurs-un réveil énergique que ce : Monseignor, c’est l’or…Il est l’or, l’or de se réveiller…Monseignor, il est huit or !”

Mais n’oublions pas ces petites phrases toutes bêtes, mais qu’on a du mal à se sortir de la tête ! Comment entendre le mot “abstrait” sans avoir envie d’énoncer le fameux : Ah mais j’adooooooore l’abstrait” ? Exercice difficile ! Merci Les trois frères !

 Ou dans la famille Je-me-la-pète-à-fondje demande Gilbert Malki dans La Vérité si je mens avec son “Je gagne un paquet juste en respirant !”. C’est probablement à ce jour l’une des répliques les plus ressorties du cinéma français.

Allez, restons dans cet esprit “fanfaron” ! Et dans la catégorie séduction du dimanche, Jean Dujardin nous régale dans les 2 volets d’OSS 117 avec ses envolées lyriques mi-James Bond mi-ringardes.  On retiendra cette discussion avec Larmina, parfaite illustration de notre attachant personnage :

Je vous conduis ?
– Je n’ai jamais pu refuser quoi que ce soit d’une brune aux yeux marron ?
– Et si j’étais blonde aux yeux bleus ?
– Cela ne changerait rien, vous êtes mon type de femme, Larmina.
– Tiens donc… Et si j’étais naine et myope ?
– Et bien, je ne vous laisserais pas conduire. Ça n’a pas de sens…”

Plutôt gentillet tout ça… Rien à voir avec cet échange mémorable et plutôt olé-olé tiré de La Cité de la Peur :

Vous voulez un whisky ?
–  Oh juste un doigt !
– Vous voulez pas un whisky d’abord ? “

Un peu plus sarcastique mais néanmoins sympathique cette petite pique  tirée du Singe en Hiver : “Si la connerie n’est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille”

Les Tontons flingueurs, quant à eux, nous donnent la définition du parfait c ** : Les cons ça osent tout ! C’est même à ça qu’on les reconnait”.

Pour paraphraser Les Valseuses : “On n’est pas bien là ? Si. Paisible ? À la fraîche ? Décontracté du gland ?”

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