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Par Lisa Forrler - Le 22 décembre 2016

Ce qu’on aime par dessus tout, c’est découvrir de beaux projets et vous les faire partager. Aujourd’hui, on vous parle de Maud, jeune coureuse frenchy qui fait le tour du monde des marathons au profit de la Fondation Motrice, pour la recherche contre la paralysie célébrale ! Son projet, World Wild Runneuze, est de réaliser un reportage sur les femmes passionnées de course à pied à travers le monde.

Voici sa chronique :

Qu’est ce que World Wild Runneuze ?

World Wild Runneuze, c’est un projet qui a débuté en 2015. Je voulais découvrir le monde
en courant dans des endroits insolites et découvrir les femmes comme moi, « runneuzes ».
(j’ai féminisé et francisé ce mot car il n’y a pas de distinction entre un coureur et une coureuse en anglais !)

Je voulais mettre en avant des femmes sportives qui souhaitent parler d’elles, des Femmes et de leur sport.

Je me suis mise à la course a pied il y a quelques années et cela a complètement changé
ma vie. Je voulais savoir si c’était le cas d’autres femmes dans le monde entier. Je suis
donc allée à la rencontre de femmes runneuzes afin d’identifier les raisons qui les poussent à pratiquer ce sport !

Durant mon voyage, j’ai soutenu une association qui me tenait à coeur : la Fondation Motrice.
Une de mes meilleures amies, qui avait couru pour cette asso au Marathon de Paris en 2014 m’a présenté les membres et j’ai été touchée par leur combat. Leur objectif est de faciliter la vie quotidienne des personnes atteintes de paralysie cérébrale et également de faire avancer la recherche.

Je me suis mise à la course a pied il y a quelques années et cela a complètement changé
ma vie. Je voulais savoir si c’était le cas d’autres femmes dans le monde entier.

Ce handicap résulte de lésions survenues sur le cerveau en développement du fœtus ou du nourrisson. Ces lésions, non progressives, provoquent un ensemble de troubles permanents du mouvement et de la posture, responsables de limitations d’activités. Ces troubles sont souvent accompagnés de troubles sensoriels, perceptifs, cognitifs, de la communication et du comportement, par une épilepsie et/ou par des problèmes musculo-squelettiques secondaires.

Les causes de cette maladie sont multiples et touchent 1 enfant sur 450.

Comment tout a commencé ?

Coureuse depuis quelques années, je me suis prise dans la folie du running. Tout a commencé avec la volonté de me remettre à faire une activité sportive. Pour m’y motiver, je me suis inscrite à ma première compétition : un semi-marathon. Pour la petite coureuse que j’étais, ce fut un grand défi mais je l’ai fait en 2h30 !

Ayant réussi à parcourir ces 21,1 km, j’eu un fort sentiment d’accomplissement et une immense fierté ; provoquant ainsi le début de mon engouement pour la course. Durant l’année 2013/2014, j’avais également couru d’autres courses : marathon de Paris, 10 km l’équipe. . . et voyagé dans d’autres pays. Je me suis donc mise a réfléchir à ce que je souhaitais réellement accomplir dans ma vie. Est ce que la course à pied m’a permis de débuter cette réflexion interne ? Oui, j’en suis certaine. Mon rapport à la course a d’abord débuté par une quête de bien être physique puis s’est orientée vers une quête de bien être spirituel. Suis je la seule à appréhender la course de cette manière ? Et comment les autres « runneuzes » le font ?

Mais pourquoi partir ?

Depuis toute jeune je souhaite partir à l’autre bout de la planète. Ma mère m’a toujours dit que j’avais un pied dans un avion, que je ne tenais pas en place ! C’est donc après avoir travaillé pendant quasiment 5 ans que je me suis décidée à partir. Le 2 janvier 2014, j’ai fait la liste des pays que je voulais aller visiter et je m’étais promis qu’en 2015 je partirai. Ce fut chose faite ! Le 17 Janvier 2015, je prenais mon premier vol direction le Kenya, ma toute première destination. J’avais besoin de réaliser quelque chose de plus grand que le routinier « métro, boulot, dodo ». Me dépasser, aller à la découverte des femmes dans le monde entier et aider une association avait plus de sens pour moi.

Mon choix s’est porté sur l’étude des « runneuzes », car les femmes sportives sont très peu médiatisées. Aujourd’hui, la plupart des retranscriptions télévisées sont dédiées au sport masculin, même si depuis quelques années cela tend à changer. Je voulais mettre en avant des femmes sportives qui souhaitent parler d’elles, des Femmes et de leur sport. Plus concrètement, au travers d’interviews j’ai pu mieux comprendre les similitudes, différences et nuances entres les différents pays afin de réaliser à terme un reportage complet sur la course à pied au féminin.

Mon rapport à la course a d’abord débuté par une quête de bien être physique puis s’est orientée vers une quête de bien être spirituel.

20 courses au profit de la Fondation Motrice, et un documentaire issu de deux ans de voyage

J’ai traversé l’Afrique, l’Asie, l’Océanie, l’Amérique du Sud et je suis actuellement en Amérique du Nord, plus précisément au Mexique après ma dix-huitième course, le marathon de Cancun. J’aurais couru 20 courses à l’issus de ces deux ans au profit de cette association. Je souhaite lever le plus de fonds possible sur l’ensemble des courses, et récolter 10 € par kilomètre parcouru.

J’avais initialement prévu de rapporter mon voyage sous forme de petites vidéos, je me suis rendu compte qu’un documentaire complet au final aurait plus d’impact. En 2017, je finaliserai ce documentaire avec les entretiens que j’ai réalisé en 2016 et 2015. Je souhaite compléter ce document par un tour d’Europe afin d’avoir l’avis des Européennes, même si aujourd’hui j’ai déjà rencontré plus d’une centaine de coureuses.

Aidez la recherche contre la paralysie cérébrale

Si vous souhaitez soutenir la Fondation Motrice, rendez-vous sur la page de dons, afin nous levions le plus de fonds possible et pour l’avancée de la recherche contre la paralysie cérébrale.

DÉCOUVREZ LE PROJET DE MAUD !