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Par Clelia Spitalieri - Le 27 janvier 2016

On l’aime notre langue française, et même si certains mots ne sont pas très jolis et mériteraient de disparaître, certains mots anciens ont ce petit charme désuet : un peu vieux, un peu décrépits même… on pense qu’ils mériteraient de faire leur petit comeback !

On vous donne 10 vieux mots français qu’on aimerait remettre au goût du jour.

Ça signifie ? Être dans la m****.

Ça s’emploie ? « J’étais dans un margouillis total ! »

On le remet au goût du jour : parce que c’est quand même plus joli que m****. Si vous n’aimez pas margouillis, alors vous pouvez tenter un plus argotique « mouise ».

Ca signifie : pardieu, mon dieu.

Ça s’emploie : « Jarnicoton, tu me le paieras ! »

On le remet au goût du jour : parce que son origine est anecdotique. Henri IV avait la mauvaise habitude de dire jarnidieu (« je renie Dieu ») ; le père Coton, son confesseur, lui fit remarquer que c’était indécent dans la bouche d’un roi chrétien. Comme le roi s’en excusait en disant qu’il n’y avait pas de mot qui lui fut plus familier que le nom de Dieu, excepté peut-être celui du père Coton : « Eh bien ! Sire, » repartit le religieux, « dites : jarnicoton ! ». #savoirinutile.

Ça signifie : Paresser, mener une vie obscure et fainéante.

Ça s’emploie : « Trêve d’acagnardage, tu me canules ». Tu me fous le “seum”, glandu.

On le remet au goût du jour : pour redorer le blason de la fainéantise.

Ça signifie : un souvenir.

Ça s’emploie : « Je me suis réveillé, et là, zéro remembrance d’hier » Le black-out total.

On le remet au goût du jour : parce que ce n’est pas un néologisme ! Les Anglais aussi nous volent des mots.

Ça signifie : une très forte envie d’avoir des descendants.

Ça s’emploie : « tu n’aurais pas envie d’assouvir ma postéromanie ?»

On le remet au goût du jour : eh bien pourquoi pas ? La phrase susnommée est quand nettement même plus sympa qu’un vulgaire “on le fait ?”

Ça signifie : pique-assiette, personne qui cherche des invitations à dîner ou qui remplit ses poches de petits fours dans tous les cocktails mondains.

Ça s’emploie : « Tu as encore invité ce maudit croque-lardon ? »

On le remet au goût du jour : parce que c’est très imagé et finalement encore plus parlant que pique-assiette.

Ça signifie : étonné, stupéfait.

Ça s’emploie : « Alors là, je suis complètement éplapourdi. »

On le remet au goût du jour : juste pour le plaisir de faire rire.

Ça signifie : séduire par la ruse…

Ça s’emploie : « Mais enfin réagis, ce mec t’emberlucote grave ! »

On le remet au goût du jour : parce que c’est encore plus simple que d’expliquer le syndrome du don-juanisme.

Ça signifie : un fanfaron

Ça s’emploie : « Dis-donc, tu ne serais pas un vieux rodomon toi ? »

On le remet au goût du jour : parce que c’est plus mignon et plus rare et donc forcément un reproche qui ne sera pas forcément compris par la personne en question… il nous faudrait un synonyme de lâcheté maintenant.

Ça signifie : aimer quelqu’un en retour

Ça s’emploie : « Grâce à ce joli cadeau de Noël, e te contre-aime »

On le remet au goût du jour : car il est impossible d’être à cours de façons de dire ‘je t’aime’…