Marchand de bains, d’encre, chiffonnier, ces métiers ne vous disent rien mais ils étaient pourtant monnaie courante il n’y a pas si longtemps. Si votre open-space vous file le cafard, voici une sélection de métiers anciens disparus ou en cours de réhabilitation.
Les chiffonniers
Dans un monde sans plastique, où presque tout était recyclé, les chiffonniers arpentaient les rues, munis de leur crochet, afin de dénicher dans les ordures ménagères les objets rares et réutilisables qu’ils pouvaient ensuite revendre à petits prix. Il faut savoir qu’on comptait 30 000 chiffonniers en 1899 : leur disparition a débuté dans les années 60 avec l’apparition de la grande distribution et le ramassage des ordures généralisé. Les expressions “être vêtu comme un chiffonnier” ou “se battre comme des chiffonniers” viennent de là.
Marchand d’encre
Il y a fort, fort longtemps, quand Apple n’existait pas, les marchands d’encre déambulaient dans les rues en s’annonçant avec des bruits de clochettes placées au cou de leurs ânes.
Les barbiers
Un métier quasi disparu qui semble retrouver ses lettres de noblesses grâce aux hordes de hipsters poilus qui déambulent dans la capitale française.
Le marchand de bains
Un métier tout à fait sérieux ! Au XIXème siècle, peu de gens disposaient encore d’une salle de bain et de nombreuses personnes fréquentaient les établissements de bain. Mais il était également possible de se faire porter un bain à domicile. Les livreurs apportaient aux clients la baignoire et l’eau chaude (transportée dans des tonneaux) et venaient récupérer le tout une fois le bain terminé.
Cireur de pompes
Encore un métier de rue quasi-disparu qui revient en force : tout comme se faire tailler la barbe, se faire cirer les pompes est une activité aujourd’hui très en vogue. Dans les galeries marchandes, dans les aéroports ou même dans les bureaux de la Défense, le cireur 2.0 n’a rien plus grand-chose à voir avec le petit cireur aux doigts tout noirs.
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