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Par Philippine Sander - Le 16 novembre 2015

A notre ville lumière, notre génération lumineuse.

Les Petits Frenchies pleurent. C’est la génération bouillonnante, la génération ouverte, la génération de curieux qu’ils ont visée, qui a été touchée. Mais pas coulée.

A notre ville lumière, notre génération lumineuse.

On continuera à explorer, apprendre, aimer, s’inspirer, partager, danser, comprendre, écrire, s’entraider, voyager, trinquer, interviewer, admirer, rire, transmettre -mais sans rien oublier… Car nous croyons que l’action fait naitre la passion et que la passion fait naitre le talent.

A notre ville lumière, notre génération lumineuse.

Notre optimisme ne s’éclipsera pas, il rayonnera. Notre curiosité ne s’éteindra pas, elle éclatera. La communauté des Petits Frenchies est faite de grands curieux et l’on ne cessera de parler d’eux, de vous.

A notre ville lumière, notre génération lumineuse.

Nous croyons que le temps présent nous appartient. Soyons solidaires : créons, inventons, faisons briller ensemble les jours prochains. Nous avons le coeur au bord des lèvres, mais voyons l’avenir en majuscules.

Le temps qui reste, Serge Reggiani.

Combien de temps…
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien ?
Quand j’y pense, mon coeur bat si fort…
Mon pays c’est la vie.
Combien de temps…
Combien ?

Je l’aime tant, le temps qui reste…
Je veux rire, courir, pleurer, parler,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J’ai pas fini, j’ai pas fini
Voler, chanter, partir, repartir
Souffrir, aimer
Je l’aime tant le temps qui reste

Je ne sais plus où je suis né, ni quand
Je sais qu’il n’y a pas longtemps…
Et que mon pays c’est la vie
Je sais aussi que mon père disait :
Le temps c’est comme ton pain…
Garde-en pour demain…

J’ai encore du pain
Encore du temps, mais combien ?
Je veux jouer encore…
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d’Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J’ai pas fini, j’ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu’à la fin de ma voix…
Je l’aime tant le temps qui reste…

Combien de temps…
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je veux des histoires, des voyages…
J’ai tant de gens à voir, tant d’images..
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits hommes, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C’est drôle, les cons ça repose,
C’est comme le feuillage au milieu des roses…

Combien de temps…
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je m’en fous mon amour…
Quand l’orchestre s’arrêtera, je danserai encore…
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul…
Quand le temps s’arrêtera..
Je t’aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment…
Mais je t’aimerai encore…
D’accord ?

L’avenir nous appartient.

 

Philippine Sander, rédac chef.