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Par Léa Movia - Le 11 janvier 2017

Nous avons rencontré Claire Batardière, la créatrice de la marque FFIL : les sacs modulables. Elle nous raconte son parcours, ce qui l’a poussé à entreprendre et dévoile sa vision des choses aujourd’hui.

Pour moi, il est fondamental de faire du local et du pratique et de concevoir des objets qui durent dans le temps…

Qui se cache derrière FFIL ?

C’est Claire Batardière la créatrice, Audrey templier directrice artistique indépendante, et Audrey Robert rédactrice en chef indépendante.

J’ai été très sensible à la délocalisation qui a touché ma région. Vu que la main d’oeuvre coûte excessivement cher en France , tout le monde partait à l’étranger. Je me suis donc demandé comment simplifier les coûts de production et continuer de travailler avec une main d’oeuvre française, et voilà comment les sacs à plat sont nés.

Quel est votre parcours et d’où venez-vous ?

Je suis originaire de Cholet , une région très connue pour la maroquinerie et la chaussure. Après un bac arts appliqués, je suis admise en stylisme dans la prestigieuse école Duperré. J’oriente mes recherches autour de mots clés tels que « ludique », « personnel », « la surprise », « l’humour ». Ces thèmes, sont toujours aujourd’hui les fils conducteurs de ma création, ils m’entraînent à explorer des jeux de transformations, de constructions, de pliages et lui donnent l’envie de réaliser des accessoires «à monter soi-même».

Après plusieurs expériences professionnelles auprès de Christian Lacroix et dans l’agence de style Peclers, je décide d’approfondir les idées développées pour mon projet de fin d’études et je crée la marque Deux filles en fil avec la complicité de son amie d’enfance et modéliste Florence Bourget en 2005. Et en 2007, la société est créée avec l’aide de Karine Batardière, ma belle-sœur, diplômée d’une grande école de commerce.

Pourquoi avoir créé FFIL? D’où vous-vient l’idée de sac “modulable” ?

J’ai été très sensible à la délocalisation qui a touché ma région. Vu que la main d’oeuvre coûte excessivement cher en France , tout le monde partait à l’étranger. Je me suis donc demandé comment simplifier les coûts de production et continuer de travailler avec une main d’oeuvre française, et voilà comment les sacs à plat sont nés. De plus cela m’a donné plein de possibilités de transformation, on peut changer le volume du sac et ainsi transformer son style. Les sacs peuvent se porter de 4-5 façons différentes ce qui est très pratique. Et en plus de cela, ils sont faciles à ranger et à entretenir… J’aime cette idée que se confronter à la contrainte des coûts de production soit source de créativité.

Parlez-nous de la fabrication de vos produits !

Une partie des produits est réalisée chez l’un des derniers maroquinier de ma région et ceux-ci sont finalisés dans un ESAT de St Nazaire.   

Quelle est la philosophie/ l’esprit de FFIL?

 Je pense qu’il est important d’être en accord avec ses valeurs. Pour moi, il est fondamental de faire du local et du pratique et de concevoir des objets qui durent dans le temps…

J’aime cette idée que se confronter à la contrainte des coûts de production soit source de créativité.

Qu’est-ce que vous préférez dans l’entreprenariat ?

La liberté de vivre sa passion à fond !!!

Demandez-vous souvent conseil à votre entourage ?

Oui bien sûr et c’est super important pour moi. J’adore partager et me remettre en question !!!

Qu’est-ce que vous avez appris sur vous depuis que vous êtes entrepreneur ?

Que je suis meilleure créatrice que chef d’entreprise 🙂

On peut changer le volume du sac et ainsi transformer son style. Les sacs peuvent se porter de 4-5 façons différentes ce qui est très pratique. Et en plus de cela, ils sont faciles à ranger et à entretenir…

Si vous étiez un fromage français, lequel serait-il ?

Un petit fromage de vache des alpages, type Abondance ou Beaufort. Bien authentique, fleuri et qui une bonne longueur en bouche !!!

Quelles sont les 3 coins/adresses que vous recommandez en France ?

Normalement ceux ci sont secrets mais 1-le golf du Morbihan , 2-Bayonne, 3-les Alpes . Bon en fait c’est assez dur comme question car je trouve que nous avons beaucoup de chance en France d’avoir pleins de coins magnifiques. 

Que vouliez-vous faire étant petite ?

Kiné, car tout le monde adorait mes massages

DÉCOUVREZ FFIL !