Ce qu’on aime par dessus tout, c’est découvrir de petites pépites frenchy et vous les faire partager. Aujourd’hui, on a rencontré Amaya, la fondatrice d’Happy Plantes. Ses tisanes et infusions sont idéales pour garder le sourire et décompresser !
– Qui se cache derrière Happy Plantes ?
Derrière Happy Plantes, il y a Amaya, une grande passionnée de plantes sauvages et médicinales !
– D’où venez-vous et quel est votre parcours ?
Depuis toute petite, j’ai toujours été attirée par la nature et c’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à faire des études pour être ingénieure agronome. Durant mes études, j’ai eu la chance de faire un stage au Népal avec des producteurs de thé bio dans les piémonts de l’Himalaya, puis un stage de 6 mois à Cuba avec des petits producteurs de plantes médicinales au sein de plusieurs réserves naturelles. Une fois rentrée en France, j’ai travaillé au sein de plusieurs associations, mais à chaque fois ma passion pour les plantes médicinales refaisait surface. C’est finalement mon départ avec mon mari en Auvergne il y a deux ans qui m’a permis de réaliser mon rêve…
Tout de suite, j’ai rencontré des cueilleurs de la SICARAPPPAM (la première coopérative de cueilleurs de plantes sauvages bio en France) et j’ai pu continuer à me former sur les plantes médicinales.
La philosophie d’Happy Plantes ? Plus c’est local, plus c’est bon, plus c’est naturel : mieux c’est !
– Pourquoi avoir créé Happy Plantes ?
En arrivant en Auvergne, je me suis demandé : « comment associer mon amour du thé et ma passion des plantes médicinales ? » La réponse fut évidente… Les infusions bien sûr ! Mais pas n’importe quelles infusions… Je voulais créer des infusions pleines de saveurs et de belles plantes.
Et puis, je voulais sortir des mélanges traditionnels. Alors j’ai pensé « pourquoi pas des infusions pour chaque type de personnes ? » C’est comme ça qu’est né la gamme des super-héroïnes. Une infusion pour chaque héros du quotidien : les mamans, les sportifs, les écoliers, les entrepreneurs et même les geeks ! Pour chacune de ces tisanes 5 mamans, 5 entrepreneurs, 5 geeks, etc. se sont réunis et ont créé leur tisane idéale pendant un atelier.
– Parlez-nous de votre projet ! Happy Plantes, comment ça fonctionne ?
Une fois les plus belles plantes sélectionnées auprès de mes cueilleurs, je réalise la coupe, les mélanges et le conditionnement des infusions dans mon atelier à Volvic.
Je n’utilise aucun arôme (naturel et/ou artificiel) car je veux montrer qu’avec un mélange de plantes uniquement, on peut obtenir des tisanes délicieuses et pleines de saveurs.
Ma boutique se situe au même endroit que l’atelier au cœur du village de Volvic. Dans le magasin, je propose tous les mélanges mais aussi des tisanes sur mesure en fonction des besoins et goûts de chacun. Je vends aussi mes créations sur le site Happy Plantes où je propose aussi à chacun de créer sa tisane sur mesure. Vous pouvez choisir la base que vous voulez (apaisante, digestion ou tonique) et ensuite rajouter les plantes et fruits que vous souhaitez. Une fois votre tisane créée, vous pouvez lui donner le nom que vous voulez !
Aussi, je propose des ateliers à Volvic et à Paris (principalement a la REcyclerie) pour apprendre aux personnes à créer leurs propres tisane.
– Quelle est la philosophie d’Happy Plantes ?
La philosophie d’Happy Plantes ? Plus c’est local, plus c’est bon, plus c’est naturel : mieux c’est ! Sur les 35 plantes que j’utilise, seules 4 plantes ne sont pas locales : l’hibiscus, l’anis étoilé, le gingembre et la cannelle. Aussi, je n’utilise aucun arôme (naturel et/ou artificiel) car je veux montrer qu’avec un mélange de plantes uniquement, on peut obtenir des tisanes délicieuses et pleines de saveurs. Pour donner un petit goût sucré, on peut ajouter un peu de racine de réglisse ; pour des saveurs citronnées, de la verveine citron ; pour des saveurs fruitées, des vrais morceaux de fruits séchées comme des myrtilles sauvages ou des pommes ; etc. La nature nous offre tellement de saveurs et couleurs, pourquoi aller chercher ailleurs ?
C’est une superbe sensation de voir petit a petit son projet grandir, évoluer.
– Qu’est ce que vous préférez dans l’entrepreneuriat ?
La liberté et la créativité ! C’est une superbe sensation de voir petit a petit son projet grandir, évoluer. On réajuste au fur et à mesure, on trouve de nouvelles idées, on réfléchit à comment faire évoluer l’entreprise, c’est passionnant ! Bien sur on n’arrête pas, mais on reste libre et la créativité est toujours poussée a son maximum …
Réussir à prendre du recul et prioriser les tâches alors qu’on est sous l’eau, je crois que c’est cela le plus grand apprentissage au quotidien.
– Qu’avez vous appris sur vous depuis que vous êtes entrepreneuse ?
Ouhla, on apprend tous les jours ! On n’aborde pas du tout le travail de la même manière, mais je crois que l’on apprend surtout a prioriser. Prendre du recul n’est pas une mince affaire quand on a la tête en permanence dans nos projets et c’est pourtant essentiel. Réussir à prendre du recul et prioriser les tâches alors qu’on est sous l’eau, je crois que c’est cela le plus grand apprentissage au quotidien.
– Si vous étiez un fromage français, lequel serait-ce ?
Pas facile… Déjà, on va partir sur un fromage Auvergnat, ma terre d’adoption ! Je dirais l’Artisou, un fromage peu connu, avec un gout de noisette. On le connaît peu, on est toujours surpris de son goût délicieux et après on en redemande !
– Donnez-nous votre tisane Happy Plantes fétiche !
La Tonique ! Je ne suis franchement pas du matin et c’est un très bon moyen de se mettre en marche pour la journée !
– Un coin/ une adresse frenchy à nous conseiller pour se détendre ?
Pour passer un moment de détente avec de superbes plats dans un cadre magnifique : Le BUS 26, sans hésiter ! Ce sont deux auvergnats qui ont créé ce super concept. On monte dans le Bus, toujours posté dans un endroit avec une belle vue et on déguste des plats tellement bons… Par contre, ils sont victimes de leur succès : il faut s’y prendre à l’avance pour réserver !
– Que vouliez-vous faire étant petite ?
Je voulais vendre du pain dans une roulotte en allant de village en village. Finalement, la volonté du local, de l’artisanat, d’être implanté dans un village est restée, c’est juste que je vends des infusions maintenant !