Liberté, égalité… tasse de thé !

Oublions notre devise choc “Liberté Egalité Rosé” le temps d’une pause healthy et rafraîchissante. On troque la bouteille pour la jolie théière pour “s’acclimathé” à la douce chaleur estivale.

Du thé ancien, notre madeleine de Proust

Les boîtes de thé de Compagnie Coloniale nous font de l’oeil, avec leur design hyper rétro. Voilà qui ne peut présager que de bonnes choses. . . et on n’est pas déçus lorsqu’on aventure notre nez à l’intérieur. Rien qu’en soulevant le couvercle en métal, on capte des parfums très forts d’ailleurs.

Dans une première boîte, ça sent délicieusement bon la pêche abricotée, qui vient fruiter le thé noir de Chine. On en ouvre une autre, et pouf, la verveine se la ramène, au beau milieu du thé vert et des fleurs de jasmin. Encore une autre, et c’est la figue qui nous enivre, elle qui se marie si bien au thé Oolong. 

Pause tradi : on a voulu vous rappeler le savoir-faire d’exception d’un Grand Frenchy des thés !

On ne refera pas l’Histoire, il n’empêche que le thé français de Compagnie Coloniale, c’est notre délicieuse madeleine de Proust. On respire ses arômes, on trempe nos lèvres dans le doux mélange, tous nos sens frétillent et bim, on replonge dans l’ambiance parisienne du XIXe siècle. On est même renvoyés en 1848, avenue de l’Opéra, devant la première boutique de Compagnie Coloniale.

Ça veut dire quoi, un thé Made in France ?

Soyons un peu tatillons s’il vous plaît. Vous vous doutez bien que les feuilles de thé, si criantes d’exotisme, ont été cueillies au Sri Lanka, en Chine et dans bien d’autres plantations.

Compagnie Coloniale les importe, se charge de les mélanger, de les aromatiser pile poil comme on les aime et les conditionne dans ses ateliers à Poitiers. On peut dire qu’ils se sont fait la main, après presque deux siècles d’expérience : grâce à une chic technique d’aromatisation à la vapeur dont eux seuls ont le secret, leurs feuilles de thé noir ressortent d’une brillance caramélisée. Une info qu’on ne manquera pas de sortir de notre chapeau lors de notre prochaine pause thé, ça risquerait d’en bluffer plus d’un.