Nous avons rencontré Camille, qui a créé avec son compagnon de travail et de vie Ronald, la marque Monsieur Loup autour d’un univers décalé bien à eux !
Le nom de la marque est né d’un oxymore : “Monsieur”, car nous parlons d’une personne civilisée, et “Loup” pour rappeler son origine et son caractère bestial.
Qui se cache derrière la marque Monsieur Loup ?
Ronald et Camille, en couple dans la vie, comme professionnellement. Ronald est originaire d’Haïti, puis est arrivé à Paris à 9 ans, et je suis pour ma part originaire de Toulouse !
Quels ont été vos parcours respectifs avant de vous lancer dans cette aventure ?
À la base je me suis lancée seule dans Monsieur Loup. Après mes études en école de commerce, et de nombreux stages dans la mode, j’ai décidé de me lancer moi aussi dans l’aventure. Ronald m’a naturellement soutenue. Il travaille dans l’automobile et il s’investit quotidiennement pour Monsieur Loup. Il apporte le regard masculin qui est quand même important lorsqu’on fait une marque pour les hommes !
D’où vient le nom de votre marque ? Parlez-nous de votre univers : le loup.
Le nom a été inspiré par une nouvelle de Boris Vian « Le Loup Garou ». A l’image du héros de Boris Vian, un animal qui se retrouve transformé en humain, Monsieur Loup a conservé une part sauvage au plus profond de lui. Il est citadin mais il rêve d’horizons lointains. Le nom de la marque est né d’un oxymore : “Monsieur”, car nous parlons d’une personne civilisée, et “Loup” pour rappeler son origine et son caractère bestial.
Nous avons pris le temps de rencontrer et de sélectionner chaque usine, afin d’entretenir une réelle relation avec elles.
Le vestiaire Monsieur Loup fait ainsi apparaître la nature par clins d’œil, à travers la palette de couleurs, les graphismes ou les finitions. Le canidé est présent sur toutes les pièces de manière subliminale : en dessin XXL sur les sweats, en impression sur les manches d’un teddy en maille, à travers une broderie discrète à la boutonnière d’une chemise en chambray ou à l’arrière d’un pantalon chino.
Comment sont fabriqués vos produits ?
Par volonté de proximité et de qualité, les collections sont entièrement produites au Portugal, dans la région de Braga. Nous avons pris le temps de rencontrer et de sélectionner chaque usine, afin d’entretenir une réelle relation avec elles. Nous sélectionnons scrupuleusement toutes nos matières.
Chaque journée est différente, nous sommes réellement polyvalents, nous passons de développeurs web, à commerciaux, à designers, à livreurs en moins d’une semaine.
Le chambray de nos chemises est japonais et vient de la fabrique Kuwamura, fondée en 1928 à Hyogo (région du Kansai). Les motifs ne sont pas imprimés mais tissés, le revers dévoilant toute l’armature du dessin. La maille de nos sweats est aussi japonaise. Les ateliers de maille de l’entreprise Toki Sen-i réunissent 250 métiers à tisser datant de 1907 qui fonctionnent au ralenti (24 tours/minute contre 250 à 800 tours/minutes pour les machines modernes) afin de produire une maille souple et confortable. Aujourd’hui, il ne reste dans le monde que 400 de ces machines, toutes situées au Japon.
Que préférez-vous dans l’entreprenariat ?
Ce que nous aimons par dessus tout c’est voir une marque, un univers prendre forme, et voir que les gens y adhèrent. Chaque journée est différente, nous sommes réellement polyvalents, nous passons de développeurs web, à commerciaux, à designers, à livreurs en moins d’une semaine.
Qu’avez-vous appris sur vous depuis que vous êtes entrepreneurs ?
Qu’on arrivait à travailler en couple. On se complète sur beaucoup de choses. Être entrepreneur donne une réelle expérience que nous n’aurions pas pu acquérir si rapidement dans une entreprise « classique ». Il faut travailler d’arrache-pied pour développer une idée bien précise, convaincre tout le monde de prendre part au projet. Il y a beaucoup de coups durs, on apprend à se relever pour devenir plus fort et gravir les marches de la réussite une à une.
Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Nous espérons continuer à développer des collections, et pourquoi pas commencer à développer de la femme ? Nous sommes en ce moment en pleine campagne de crowdfunding pour des boxers et soutenir le mouvement Movember.
Si Monsieur loup était un fromage français ?
Du gouda à la truffe, fort en goût et raffiné.
Un endroit en France à nous faire découvrir ?
Toulouse évidemment avec ses ruelles de briques roses, la Garonne, et une ambiance de bonheur qui flotte dans l’air.
Que vouliez-vous faire quand vous étiez tout petits frenchies ?
Ronald voulait créer des robots, et moi je voulais être femme d’affaire. Je ne savais pas ce que cela voulait dire mais j’étais impressionnée par les tailleurs et les talons aiguilles, que je ne porte d’ailleurs pas aujourd’hui !
Camille et Ronald quand ils étaient de tous petits Frenchies !
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