Nous avons rencontré Jérôme et Maxence, les deux fondateurs de Candelaz, la marque de prêt-à-porter masculin aux accents hispaniques.
On avait la volonté de proposer quelque chose d’assez unique dans l’univers masculin, à savoir une marque qui essaie d’offrir des pièces à la fois belles, originales et à un prix qui soit selon nous, réglo. Maxence, cofondateur
Qui se cache derrière Candelaz ?
Jérôme : Il se cache une belle amitié, entre Maxence et moi-même, qui a démarré à l’anniversaire d’une amie qu’on a en commun !
Maxence : On s’est rendu compte assez rapidement qu’on était sur la même longueur d’onde. En effet, on était tous les deux passionnés par le prêt-à-porter et on avait la volonté de proposer quelque chose d’assez unique dans l’univers masculin, à savoir une marque qui essaie d’offrir des pièces à la fois belles, originales et à un prix qui soit selon nous réglo (grâce à une distribution essentiellement en ligne).
Quel a été votre parcours avant de vous lancer dans cette aventure ?
Jérôme : On a une expérience assez complémentaire en fait. Moi je viens du monde de la publicité, j’ai notamment beaucoup bossé pour des marques de prêt-à-porter. Max a une expérience plutôt business, notamment dans le conseil financier. Il a, à ce titre, pas mal travaillé pour des marques de luxe.
On voulait proposer une offre nouvelle pour les hommes. Il y a beaucoup de marques top, qu’on admire et qui nous inspirent d’ailleurs. Jérôme, cofondateur
Comment vous est venue l’idée de créer votre marque ?
Jérôme : On voulait proposer une offre nouvelle pour les hommes. Il y a beaucoup de marques top, qu’on admire et qui nous inspirent d’ailleurs. Pour autant, on avait l’impression qu’il était très compliqué pour l’homme de se constituer une garde robe avec des pièces qui soient à la fois originales, de bonne qualité et à un prix raisonnable. C’est en partant de ce constat qu’on a décidé de se lancer dans l’aventure Candelaz.
Comment sont conçus les produits ?
Maxence : C’est vraiment le cœur de notre marque et donc c’est un sujet sur lequel il faut qu’on soit en accord total. En général, on essaie de partir d’un thème qui nous inspire qu’on tente ensuite de retranscrire dans nos pièces. Par exemple, pour nos sweats, on s’est inspiré de l’atmosphère de Buenos Aires (en particulier de l’art populaire local : le fileteado porteno), pour ensuite créer une collection cohérente. Plus généralement, on a pour principe de faire des pièces classiques avec un twist assez subtil. C’est pour cette raison qu’on va trouver une touche de léopard dans nos chemises ou de tartan dans nos macks. Ensuite, on travaille avec nos fournisseurs qu’on a sélectionnés avec la plus grande attention (tout est produit en Europe, majoritairement au Portugal) pour produire des pièces dont on est fier.
On a pour principe de faire des pièces classiques avec un twist assez subtil. Maxence, cofondateur
Qu’est-ce que vous préfèrez dans l’entrepreneuriat ?
Jérôme : C’est quelque chose d’hyper stimulant tant d’un point de vue personnel que professionnel car on a vraiment une vue d’ensemble sur la société. Il y a deux moments vraiment exaltants : la création et la relation client (même si celle-ci est digitale). La première c’est un moment hyper agréable de liberté où on peut tester plein de choses, réfléchir (même s’il faut aller très vite) et en même temps se canaliser pour pouvoir aboutir à une belle collection cohérente.
Deuxièmement, on s’est rendu compte au fur et à mesure, qu’on adorait vraiment parler à nos clients ce qui est assez paradoxal pour une marque essentiellement en ligne. En fait, même si nous avons avant tout une relation digitale, on est capable et on est ravi de tisser une vraie relation avec eux. Ca nous fait toujours très plaisir de répondre aux questions, de prendre le temps de raconter notre histoire, la façon dont sont fabriqués nos produits. C’est assez marrant, car ce n’est pas forcément un truc qu’on avait en tête au départ et c’est pourtant aujourd’hui une vraie source de satisfaction de pouvoir être capable d’échanger de façon directe et rapide avec nos clients.
En fait, même si nous avons avant tout une relation digitale, on est capable et on est ravi de tisser une vraie relation avec eux. Jérôme, cofondateur
Qu’est-ce que vous avez appris sur vous depuis que vous êtes entrepreneurs ?
Maxence : On a appris que ça supposait beaucoup de boulot pour commencer ! Mis à part ce constat évident je pense qu’on s’est rendu compte que le fait de bosser pour soi supposait se remettre en question constamment. En effet, on ne peut plus se cacher derrière une entité pour laquelle on n’a pas créé son identité. Quand on travaille à son compte et qu’on communique sur sa société c’est notre crédibilité qui est en jeu c’est pourquoi on se doit d’être hyper méticuleux dans la communication de notre marque.
Quels sont vos projets pour la suite ?
Jérôme : A court terme, on est en train de travailler sur la collection Printemps / Eté 2016. On a déjà une idée assez précise de ce qu’on veut faire et on est très content de la tournure que ça prend. On reste volontairement un peu vague histoire de faire semblant qu’on est mystérieux chez Candelaz.
Si vous étiez un fromage lequel seriez-vous ?
Maxence : Ce n’est pas facile comme question ! On adore le fromage, on se drogue d’ailleurs souvent à la Burrata pendant nos réunions. Mais bon s’il fallait choisir, Candelaz serait du Brie à la truffe (fromage pour info qu’on achète souvent pas loin de chez moi dans une fromagerie rue du Poteau dans le 18ème). Un fromage assez classique mais avec un ingrédient qui lui permet de se distinguer subtilement.
Un endroit en France à nous faire découvrir ?
Maxence : Une île, la Martinique : la mer est magnifique, les paysages incroyables, et le poisson grillé à tomber ! Sinon, moins exotique, moins cher et plus proche de nous : le brunch du musée de la vie romantique (c’est une bonne adresse pour emmener sa douce ou sa future).
Quel métier vouliez-vous faire quand vous étiez petits ?
Jerôme : Pilote d’avion histoire de ressembler à Tom Cruise dans Top Gun, maintenant j’ai grandi et je reconnais que je trouve son look un peu ringard . . .
Maxence : Pendant longtemps je voulais être le Prince de Bel Air car il avait des super fringues, mais bon je ne connais personne à Los Angeles.
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