Nous avons rencontré Lucie, 27 ans, passionnée de mode et de voyages et fondatrice de la marque Rollande.
Je suis passionnée par la mode et ce qui l’entoure, voyageuse et vraie touche à tout.
Qui se cache derrière Rollande ?
Lucie Rolland, 27 ans et originaire du pays basque ! Je suis passionnée par la mode et ce qui l’entoure, voyageuse et vraie touche à tout. J’ai crée la marque il y a quelques années et aujourd’hui Rollande « s’agrandit » avec l’arrivée de Marion Dussarrat à mes côtés ! Passionnée par la photo, le web et le conseil en entreprise, elle a rejoint l’aventure il y a quelques mois. Elle se charge de la communication et du marketing. C’est une vraie joie d’avancer avec elle et de confronter nos deux visions.
Comment t’es venue l’idée de créer Rollande ?
J’ai crée Rollande durant mes études à la chambre syndicale de la couture parisienne, j’ai commencé par une ligne de tee-shirts puis une première collection de maroquinerie pour mon diplôme. Après plusieurs stages et emplois au sein de bureaux de tendance et aux cotés de jeunes créateurs tel que Anthony Vaccarello, j’ai eu l’opportunité de me consacrer entièrement à la création et au développement de ma marque. J’ai toujours voulu être mon propre patron, faire ce que je veux. Il y a les bons et les mauvais cotés mais c’est un choix et une sacrée aventure.
J’aime beaucoup l’échange et le partage autour de la confection et du savoir-faire artisanal.
Comment sont conçus les produits ?
Je m’occupe de toute la création et je fabrique une partie des produits moi-même dans mon atelier. Il y a la partie croquis, choix des couleurs et mélange des matières ainsi que la recherche des volumes. Je gère également la « trouvaille » des fournitures en France !
Ne pouvant pas tout concevoir toute seule je fais appel à un petit atelier au sud du Maroc pour la production. Nous travaillons ensemble depuis plusieurs collections et j’aime beaucoup l’échange et le partage autour de la confection et du savoir-faire artisanal. C’est très enrichissant, j’apprends à chaque voyage.
Qu’est-ce que tu préfères dans l’entrepreneuriat ?
La liberté de faire ce que j’aime !
J’ai rapidement trouvé ma voie vers l’âge de 14 ans, époque où je me suis mise à coudre.
Qu’est-ce que tu as appris sur toi depuis que tu es entrepreneur ?
Que je pouvais être un vrai petit couteau suisse ! J’ai appris à me sortir de situations que je n’aurais jamais imaginées, et trouver rapidement des solutions efficaces, enfin comme j’ai pu ! Un jour j’ai quand même reçu 60 paires de chaussures en 42, autant te dire que j’ai pas trouvé toutes les filles qui allaient avec ! Mais je ne désespère pas, j’aime l’idée de pouvoir habiller tout le monde.
Quels sont tes projets pour la suite ?
De nouvelles collections, des collaborations, des voyages et surtout un nouveau projet avec Marion, un site dédié à la décoration : MINA WILLI. C’est une marque de tapis berbères et un e-shop proposant une sélection de produits de décoration d’intérieur.
Il y a les bons et les mauvais cotés mais c’est un choix et une sacrée aventure.
Si tu étais un fromage lequel serais-tu ?
Un brebis, au petit déj comme au dessert, c’est un incontournable du pays basque !
Un endroit en France à nous faire découvrir ?
Le Sud-Ouest forcément ! Plus particulièrement Guéthary, qui reste assez sauvage l’hiver et où j’ai le plaisir de vivre. C’est un village en bord de mer où pêcheurs et surfeurs cohabitent. Idéal pour s’évader et boire un (plusieurs !) verres face à l’océan. Je ne me lasse pas, la photo n’est jamais la même.
Quel métier voulais-tu faire quand tu étais petite ?
Pilote de ligne ou dresseuse d’ours (sourire). Et pour de vrai, quand j’étais enfant, vétérinaire ou maîtresse d’école. Aujourd’hui le seul ours que je n’arrive pas à dresser, c’est mon mec ! Ensuite j’ai rapidement trouvé ma voie vers l’âge de 14 ans, époque où je me suis mise à coudre. Depuis je n’ai pas lâché ma machine, d’ailleurs j’y retourne, pour ne pas changer, je suis en retard !
Lucie quand elle était une toute petite Frenchie