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Par Eva Le Saux - Le 9 juin 2015

L’été est enfin arrivé et on en a profité pour rencontrer Quentin Bourdonnay, le fondateur d’IceRoll, une start-up innovante et rafraichissante ! Avec deux amis, il a réinventé le concept de la crème glacée pour proposer une expérience non seulement esthétique mais aussi succulente ! 

Lancer un nouveau concept demande une quantité de travail et d’effort que je n’avais pas imaginés.

D’où venez-vous ?

Nous sommes trois à travailler sur le projet. Félix Larchevêque (à droite sur la photo), responsable commercial, vient de Vannes. Thomas Dieulle (à gauche), designer, est originaire de Rouen et moi, Quentin (au milieu), le fondateur de l’entreprise, je viens d’Annecy.

J’ai rencontré Félix pendant mes études et il a intégré le projet pour travailler sur le développement commercial. Ensuite, Thomas nous a rejoints pour travailler sur la partie création, design, graphisme . . .

J’ai  quitté mon école de commerce pour voyager, avec comme objectif de revenir en France pour lancer un projet.

Comment avez-vous eu l’idée de ce concept très innovant ? Avez-vous inventé le concept ou l’aviez-vous croisé quelque part ?

Cela faisait un moment que je souhaitais créer ma boite, mais je n’avais pas encore l’idée et je sentais bien que je n’allais pas en trouver pendant mes études. J’ai donc quitté mon école de commerce pour voyager, avec comme objectif de revenir en France pour lancer un projet.

J’aime le fait de ne pas savoir où nous serons le mois prochain, travailler avec des personnes passionnantes et passionnées par leur activité.

J’ai voyagé en Asie du Sud-Est, le temple de la street food. Et c’est là que j’ai découvert la cuisine par le froid. Le concept me semblait très intéressant, mais à retravailler pour notre marché occidental. Nous donc avons développé une nouvelle machine, une nouvelle recette, et la marque.

Comment a réagi votre entourage lorsque vous leur avez annoncé que vous vous lanciez dans cette aventure ?

Depuis mes 15 ans j’ai des projets entrepreneuriaux, donc ça leur a paru naturel que je me lance dans la création d’un projet plus structuré !

Quelles saveurs proposez-vous ? Laquelle a le plus de succès ?

Nous pouvons proposer une cinquantaine de parfums et la framboise et la glace caramel fleur de sel sont de loin nos best-sellers. Nous avons aussi développé des recettes création avec des combinaisons qui plaisent beaucoup. Pour la saison 2015 nous lançons de nouvelles glaces avec la gamme Waves. Nous donnons à nos créations les noms des plus grandes vagues du monde, des vagues qui forment naturellement des rouleaux.

Shipsterns (Australie), Framboise – Nappage et éclat de chocolat noir avec praline caramélisée

Pipeline (Hawaï), Fruits exotiques – Framboise

Belharra (France), Poire – Caramel

Mavericks (États-Unis), Chocolat – Praline

Jaws (Hawaï), Banane – Chocolat

Où notre communauté peut-elle vous trouver pour gouter vos glaces ?

Nous allons être présent tout l’été sur les roof top et les terrasses parisiennes : Nüba, Perchoir, La Grande Épicerie de Paris et plusieurs autres lieux éphémères. Nous allons aussi participer à des festivals et d’autres évènements publics qui seront annoncés sur notre page Facebook.

Nous supprimons 80% de la chaine du froid : pas de transport, ni de stockage ou de présentation réfrigérée.

Qu’aimez-vous dans l’entrepreneuriat ?

L’adrénaline et l’excitation quotidienne que ce projet nous apporte, le fait de ne pas savoir où nous serons le mois prochain, travailler avec des personnes passionnantes et passionnées par leur activité.

J’ai voyagé en Asie du Sud-Est, le temple de la street food. Et c’est là que j’ai découvert la cuisine par le froid.

J’ai toujours été admiratif des sociétés qui ont fait évoluer les usages de la vie courante. La manière dont Uber réinvente le taxi, Airbnb l’hotel . . . À une plus petite échelle, ce serait intéressant de faire évoluer les usages de consommation et de fabrication de la glace. Nous supprimons 80% de la chaine du froid : pas de transport, ni de stockage ou de présentation réfrigérée. Le fait de refroidir le produit juste avant la consommation permet d’apporter un logique et une économie d’énergie importante dans le process global.

Nous allons aussi développer une gamme salée pour des entrées ou des granités.

Quelles sont vos ambitions aujourd’hui ?

Nous sommes en train de développer d’autres concepts autour de la cuisine par le froid. Nous travaillons avec des mixologues et des bars pour réaliser des cocktails sur notre plaque dans le but de revisiter et d’ajouter de la théâtralisation à la préparation de cocktail classique comme le Mojito. Nous allons aussi développer une gamme salée pour des entrées ou des granités.

À la suite de plusieurs demandes nous aussi allons développer notre concept et notre marque IceRoll en franchise sur la France et à l’étranger.

Citez une chose importante que vous avez apprise en montant votre entreprise.

Lancer un nouveau concept demande une quantité de travail et d’effort que je n’avais pas imaginés.

Et ce qui vous a le plus surpris ?

Le projet nous fait passer par tous les extrêmes d’un jour à l’autre. J’ai découvert à quel point une startup n’est pas une entité stable. Avec l’équipe nous vivons des moments très intenses.

Être marchand de glace, c’est un rêve d’enfant ! Que voulez-vous faire quand vous étiez de tout petits Frenchies ?

Étant petit nous pensions plus à manger les glaces que les vendre . . . Pour ma part j’aurais bien fait explorateur et constructeur de cabane, Thomas était déjà bien branché sur la création en voulant être dessinateur de BD et Félix avait l’ambition de devenir éleveur de Dauphin.

Retrouvez IceRoll sur leur site internet ! 

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