Clémence et Anais sont deux mamans bien déterminées à rhabiller nos kids pour l’été ! Elles ont décidé pour cela de créer leur marque de prêt-à-porter. Trois ans plus tard, une Petite Lucette voyait le jour.
Ce qui est proposé sur le marché américain est soit laid et criard, soit hors de prix. Elle m’a ainsi convaincue de lancer notre marque d’abord aux États-Unis, où elle a tout de suite connu un grand succès, puis en France.Clémence
Qui se cache derrière Petite Lucette ?
Derrière Petite Lucette se cachent 2 soeurs, Anais et Clémence ! Nous avons toujours été très proches, peut-être parce que nous avons 18 mois d’écart et que nous avons été élevées comme des jumelles.
Nous n’envisagions pas, ni l’une, ni l’autre, de se lancer dans l’aventure avec quelqu’un d’autre. Nos caractères et compétences se complètent parfaitement, et nous pouvons ne pas être d’accord, ce qui arrive très rarement, sans que l’une ou l’autre n’en soit affectée.
Pourriez-vous nous parler de votre parcours avant cette aventure avec Petite Lucette ?
Anais a travaillé chez Hermès avant de partir vivre aux États-Unis où elle a fondé sa petite famille. Quant à moi Clémence, j’ai travaillé en free-lance en tant que directrice artistique pour plusieurs marques luxe.
En vivant aux États-Unis et en voulant acheter des vêtements pour ses filles, Anais a été frappée par la pauvreté de l’offre sur le secteur du PAP enfant. Ce qui est proposé sur le marché américain est soit laid et criard, soit hors de prix. Elle m’a ainsi convaincue de lancer notre marque d’abord aux États-Unis, où elle a tout de suite connu un grand succès, puis en France, où je vis.
Nous avons pris beaucoup de conseils auprès de connaissances avant de nous lancer, et certains ont essayé de nous décourager face à la complexité de l’entreprise dans laquelle nous nous lancions.Clémence
Est-ce qu’il fût difficile pour vous de mener ce projet jusqu’ici ?
Bien sûr ! Un parcours semé d’embûches. . . nous n’avons pas compté nos heures et avons travaillé d’arrache-pied pendant 3 ans pour développer la marque. Nous avons l’une et l’autre dû apprendre un métier qui n’était pas tout à fait le nôtre, et suivre le rythme du calendrier de la mode qui n’est pas facile.
Nous avons pris beaucoup de conseils auprès de connaissances avant de nous lancer, et certains ont essayé de nous décourager face à la complexité de l’entreprise dans laquelle nous nous lancions. Mais cela n’a fait que renforcer notre motivation et aujourd’hui nous ne regrettons rien !
Pourquoi Petite Lucette ?
Le mari de Clémence nous appelle comme ça depuis toujours, les Lucette, sans que l’on sache vraiment pourquoi, mais c’est resté ! Et puis nous cherchions un nom qui sonne bien français et soit facilement prononçable pour les Américains.
Au moment de la production, je passe 10 jours à l’atelier pour vérifier la qualité et la finition de chaque produit.Clémence
Qui dessine les vêtements ?
C’est moi, Clémence. J’ai une formation d’art graphique, je suis diplômée de Penninghen, donc dessiner n’est pas un problème. Et puis j’ai 2 enfants qui m’inspirent, je sais les modèles pratiques et confortables, ceux qu’on met toute une saison, et ceux qu’on ne met qu’une fois car trop compliqués à enfiler. Gérer la production, c’est autrement plus compliqué !
Comment gérez-vous la confection de vos produits ?
Je dessine le modèle, puis prépare un dossier technique à partir duquel l’atelier confectionne un prototype. Celui-di est alors essayé sur modèle vivant, afin de vérifier qu’il soit bien confortable, facile à enfiler, et que le tombé soit impeccable. Nous trouvons nos tissus en Europe, dans un souci de qualité et de traçabilité, et la plupart sont 100% coton.
Au moment de la production, je passe 10 jours à l’atelier pour vérifier la qualité et la finition de chaque produit.
Quels sont vos projets pour la suite ?
Que Petite Lucette devienne grande, bien sûr ! Si elle pouvait connaitre le même succès en Europe qu’aux États-Unis, ça serait formidable. Et puis, pourquoi pas ouvrir une boutique ? Ça pourrait venir plus vite que prévu. . .
Que vouliez-vous faire quand vous étiez petites ?
Anaïs voulait être fée, c’est un peu raté. . . Moi j’ai toujours voulu dessiner, créer, mener un projet.
Si Petite Lucette était un fromage ?
La vache qui rit !
Un coin en France à nous faire découvrir ?
Là où nous avons eu l’idée de Petite Lucette, où nous avons mûri notre projet, et là où toute notre famille au complet se retrouve immanquablement tous les étés, près de Sisteron, dans une bergerie que nos parents ont retapée il y a 15 ans, perchée sur une colline, avec une vue à couper le souffle.