Interview de Maxime Rousseau, co-fondateur de la marque de polos made in France Max Rosse.
Qui se cache derrière Max Rosse ?
Nous sommes deux à l’origine de la marque : Guillaume Diagne-Morice, styliste parisien qui est à l’origine du style épuré et minimaliste de la marque, et moi-même, qui suis à l’initiative du projet. Je m’occupe aujourd’hui du développement commercial, de la production, du branding, etc. Bref, il faut être polyvalent! Une nouvelle équipe est arrivée dernièrement pour s’occuper de la communication.
Comment vous est venue l’idée ?
Assez naturellement à vrai dire. Etant joueur de golf depuis 6 ans, j’ai toujours été attiré par les racines de ce sport que je trouve réellement passionnantes. Il n’y a qu’à regarder des photos d’Arnold Palmer, un immense champion des années 1950, pour se convaincre que c’était un sport stylé ! L’ambition de Max Rosse est de proposer aujourd’hui des vêtements de ville qui allient à la fois le confort et l’élégance, comme c’était le cas dans le golf de l’époque. Nous ne sommes clairement pas une marque de sport. Le golf vintage représente simplement notre référentiel stylistique pour créer des vêtements destinés à tous les hommes désireux de se distinguer avec élégance dans leur vie quotidienne.
Pourquoi avoir choisi ce nom ?
Nous voulions matérialiser le concept de l’homme subtilement viril, qui aime s’habiller de manière élégante et décontracté tout en traversant les époques. Un nom qui humaniserait tous les éléments à l’origine de l’ADN de la marque. Max Rosse nous est apparu parfait dans cet emploi, d’autant plus que nous sommes réellement excités à l’idée de pouvoir lui faire prendre vie à l’avenir…
Quel est votre parcours ?
Pour le coup, je viens de loin ! J’ai une formation scientifique plutôt longue, puisque après l’obtention de mon diplôme d’ingénieur, j’ai poursuivi une carrière en recherche appliquée avec un doctorat puis une expérience en start-up technologique. L’aventure Max Rosse représente pour moi un vrai challenge entrepreneurial qui est réellement motivant. J’avais besoin de cela je crois!
Avez-vous toujours voulu entreprendre ? Quel a été le déclic pour lancer votre marque ?
L’envie d’entreprendre m’est apparue sur le tard, pendant mon doctorat, mais mes différentes idées d’alors ne tenaient pas dans le temps. Ce n’est que quelques années après que le concept de Max Rosse m’a paru original et est devenu un leitmotiv.
Est-ce compliqué de trouver des fournisseurs ?
Hum… plutôt oui ! Lorsqu’on n’a pas le réseau, ce n’est pas la tâche la plus aisée. Il faut trouver les bonnes usines, qui possèdent le savoir-faire approprié, et qui acceptent aussi de travailler avec vous. Comme il y a de moins en moins d’usines de production textile en France, c’est d’autant plus compliqué de trouver la perle rare. Le plus difficile est d’établir une relation équilibrée entre les fournisseurs et la marque. Mais après les tâtonnements du début, on prend vite ses marques et tout se met en place naturellement . Nos fournisseurs sont aujourd’hui des partenaires à part entière.
Une anecdote qui vous a marqué dans l’entrepreneuriat ?
Le jour où Max Rosse a remporté le 1er Prix des Trophées Rotary de la Création d’Entreprise. Nous concourions avec des poids lourds, des start-ups technologiques ou issues de l’Economie Sociale et Solidaire. Notre projet a été préféré ce jour-là. Au moment de l’annonce, vous vous dîtes que rien que pour cela, ça valait le coup de se lancer dans l’aventure !
Merci Maxime !