Interview d’Emmanuelle Plescoff, créatrice associée de Royalties.
Quel a été votre parcours pour vous lancer dans l’aventure Royalties ?
J’ai été coordinatrice de collection chez Christian Lacroix durant plusieurs années. C’est là-bas que j’ai rencontré Timothée Pic, styliste.
Pourquoi des chaussettes ?
Parce que nous avions envie de faire un travail de création sur un accessoire financièrement accessible et utile. Parce que nous trouvions que les chaussettes proposées sur le marché, dés qu’elles étaient colorées ou avec des motifs étaient souvent fantaisistes. La marque Royalties est née de l’envie de créer des collections de chaussettes comme on crée une collection de mode, avec des références, des codes et des inspirations. Parce qu’il était aussi important pour nous de proposer un produit français en travaillant avec des entreprises françaises autant pour la fabrication que pour la matière.
Où puisez-vous votre inspiration ?
Au fil des années, nous nous sommes constitués des archives et des books d’ambiances avec des photos, des échantillons, des inspirations parfois très loin de l’univers de la chaussette.
La chaussette française a-t-elle la cote à l’étranger ?
La chaussette française a un sens pour les pays qui recherchent la qualité. Quand vous fabriquez en France, le produit est forcément plus cher que dans certains pays où la main d’œuvre est bon marché. Mais ce n’est pas un argument sensible pour les étrangers qui achètent nos produits. Le fait d’être plus cher nous oblige a être plus attentifs à la qualité du produit que nous proposons si nous voulons rester compétitifs. Nos chaussettes sont donc plus douces, plus souples et plus résistantes tout en étant très créatives. C’est cette qualité française que les étrangers recherchent. Le Made in France n’est pas un argument suffisant en soi.
Un dernier petit mot pour Les Petits Frenchies ?
Vive Les Petits Frenchies !